Voici un article du journal le « Courrier Picard » qui dresse un compte rendu ainsi qu’un entretien avec Marie-Thérèse Besson, Grande Maîtresse de la Grande Loge Féminine de France (GLFF) suite à son intervention lors d’une conférence le 21 mai 2016 à Saint Quentin
Article : Franc-Maçonnes: «Nous ne sommes pas là pour jouer au golf et nous ne sommes pas un club service»
La loge féminine saint-quentinoise a accueilli sa grande maîtresse. L’occasion de « démystifier » la franc-maçonnerie et de répondre aux questions des « profanes ».
Qui sont les franc-maçonnes saint-quentinoises ? Le secret est bien gardé. Ou presque. Samedi 21 mai, la loge accueillait sa grande maîtresse, Marie-Thérèse Besson, lors d’une conférence publique. L’occasion d’en savoir plus sur la loge et l’obédience (ou association) exclusivement féminine. « Nous voulons démystifier ce que nous sommes, répète la grande maîtresse (ou présidente de l’association de la grande loge féminine de France). Tant qu’on n’a pas vu par soi-même, on ne sait pas ce que c’est. » Les préjugés et les idées reçues courent toujours. « Il y a la réalité et ce qui se raconte… même au travers de la littérature. » Ainsi, l’initiation aux côtés d’un squelette n’existe que dans l’imaginaire des écrivains.
Près de 90 participants se sont réunis dans le théâtre Jean-Vilar. En grande partie des « profanes », c’est-à-dire des personnes qui ne font pas partie de la franc-maçonnerie. La loge saint-quentinoise compte une trentaine de membres et a été créée en 2011. La présidente actuelle œuvre depuis trois ans et devrait prochainement laisser son siège. Elle préfère garder l’anonymat. « Il y a encore trop de préjugés sur la franc-maçonnerie. »
Cette conférence était l’occasion de communiquer et de recruter. Marie-Thérèse Besson a longuement expliqué la démarche initiatique et spirituelle. « Si c’est pour avoir un carnet d’adresses que vous entrez dans la loge, allez plutôt jouer au golf. Si c’est pour faire du bénévolat, allez dans un club service », précise la présidente saint-quentinoise.
La première « initiée » (ou entrée) saint-quentinoise a témoigné de son parcours, depuis 2009. « J’ai toujours été entourée de francs-maçons, depuis petite. Je voyais régulièrement des hommes en costume-cravate alors qu’ils avaient des métiers manuels. Ils avaient un regard bienveillant et amusé en dehors du tumulte de la vie. » L’idée a fait son chemin jusqu’à aboutir. « L’avantage d’être entre femmes ? Nous n’avons pas peur de nous exprimer et nous en ressortons plus fortes. » Et de s’impliquer dans la loge. « Rater une tenue (une réunion de la loge), c’est comme rater un épisode de sa série préférée. »
Les franc-maçonnes se targuent d’être ouvertes aux femmes issues de tous les milieux professionnels. À la fin de la conférence, les questions étaient nombreuses. « J’ai 25 ans. Qu’est-ce que je peux apporter à une loge ? », s’enquiert une jeune femme auprès de la présidente saint-quentinoise. Réponse : « On ne peut pas savoir ce qu’on apporte tant qu’on n’y est pas. » L’âge des membres de la loge va de 35 à plus de 80 ans. La Saint-Quentinoise la plus âgée fête ses 60 ans de maçonnerie. Les « tenues » ont lieu le second mercredi et le quatrième lundi de chaque mois. Ne comptez pas sur nous pour vous dire où. C’est un secret.
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@MTB
comme les FM sont la pour respecter les règles et statuts de l’obédience , ce qui visiblement si j'en crois ce que je lis chez une S de votre obédience , vous ne respectez pas !!
bous êtes quand même la garante du respects de ces textes , a moins que vous ayez adopté les règles de la CORÉE DU NORD depuis peu .
Marie-Thérèse Besson : Les francs-maçonnes se sont pas là pour jouer au golf !
C'est bien d'avoir le courage de le dire.
FRATERNITE