La Loi reste au dessus de la Foi, des débordements incensés, L’Eglise n’a pas le monopole du mariage et refus de la différence sont les thèmes abordés dans cet article, véritable plaidoyer en faveur de la la loi de séparation des églises et de l’État de 1905 posant le principe de la liberté de conscience et celui du libre exercice de tous les cultes alors pratiqués en France.
Bien entendu, en toile de fond la proposition de loi sur la Proposition de loi de M. Sergio Coronado visant à l’ouverture du mariage aux personnes du même sexe et à l’ordonnancement des conditions de parentalité et les vives réactions (ou réactions vives) de certains membres de l’Eglise.
Un rappel pas si inutile en effet !
Extrait :
Nous sommes fiers de vivre dans un pays où règne la démocratie, basée sur les principes de liberté et d’égalité, de fraternité et de laïcité. Pour nous, Français, le concept de laïcité est une évidence, qui fait partie de nos valeurs.
La loi de séparation des églises et de l’État de 1905 pose le principe de la liberté de conscience et celui du libre exercice de tous les cultes alors pratiqués en France. Ce principe figure même, depuis la loi constitutionnelle de 2005, dans l’article 1er de la Constitution de la République, qui pose le principe d’égalité de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion ou de sexe.
La loi reste au-dessus de la foi
La loi s’impose à tous, et à toutes. Il ne peut donc pas y avoir, en France, de « communautés » au sein desquelles des règles particulières s’appliqueraient à une communauté en particulier. La République respecte toutes les croyances, mais la loi et la Constitution les renvoient à la sphère intime du croyant, qui ne peut s’imposer à l’ensemble. La loi reste au-dessus de la foi.
- Consulter l’article « Mariage pour tous : l’Eglise ne cherche pas l’égalité mais des croyants soumis«