Une dépêche AFP (Agence France Presse) a annoncé que la Manifestation anti-maçonnique devant le GODF organisé par le mouvement Le Printemps Français avait réuni 150 participants pour protester contre le mariage pour tous et contre l’implication de l’obédience maçonnique.
Aux cris de « Franc-maçons fascistes ! » ou de « Nous sommes le peuple ! », les manifestants se sont rassemblés dans le calme devant l’immeuble du Grand Orient et ont déployé une banderole « Non au mariage gay. On ne lâchera rien ».
Le Printemps Français a publié des photographies de son action, sur lesquels ont peut constater que la Rue Cadet fut très animée ! (voir les photographies sur Facebook)
A noter que le Ministre de l’Intérieur, Manuel Valls a indiqué « étudier » la possibilité d’interdire le Printemps Français, ce qui n’a pas manqué de provoquer de virulentes réactions de la part du mouvement à l’encontre du Ministre.
Dépêche :Ils étaient environ cent cinquante, vendredi 24 mai au soir, regroupés devant le siège du Grand Orient de France, à Paris. Leur but : protester contre ce qu’ils estiment être l’implication des francs-maçons dans l’inspiration de la loi sur le mariage pour tous, dont ils réclament l’abrogation. Aux cris de « Franc-maçons fascistes ! » ou de « Nous sommes le peuple ! », ces membres du Printemps français et du Collectif des avocats contre la répression policière et idéologique (Carp) ont déployé une banderole : « Non au mariage gay – On ne lâchera rien ».
Frédéric Pichon, membre du Carp, a pris un mégaphone pour proclamer : « Nous sommes en guerre, mais c’est une guerre idéologique, pas contre des personnes. Nous sommes pour la vie et contre le nihilisme et les idées libertaires. » Béatrice Bourges, porte-parole du Printemps français, a ajouté : « Nous sommes le peuple de l’espérance. Manuel Valls ne nous fera pas taire, les menaces ne nous font pas peur. »
Le ministre de l’Intérieur avait indiqué dans la matinée « étudier » la possibilité d’interdire le Printemps français, qu’il accuse de « défier la démocratie ». Une dizaine de jeunes hommes torse nu, les « Hommen », copie masculinisée des féministes de Femen, ont ensuite déployé la banderole devant l’entrée de l’immeuble et allumé des fumigènes. Après avoir entonné la Marseillaise, les manifestants se sont dispersés dans le calme, après 45 minutes de manifestation.