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Marc Henry : Chercher un langage commun en franc-maçonnerie

Marc Henry, Grand Maître de la Grande Loge de France (GLDF) a donné une interview à l’éditorial « Sud-Ouest » à l’occasion de son intervention le vendredi 07 juin 2013 à Bordeaux sur  « De la Spiritualité maçonnique à la Citoyenneté au présent. »

Extrait : « Sud Ouest ». Vous êtes aujourd’hui à Bordeaux pour animer une conférence (1) sur le thème « De la spiritualité maçonnique à la citoyenneté au présent ». Mais, auparavant, à 15 heures, vous participez à l’inauguration du square Étienne-Morin. Quel est le rapport ?

 Marc Henry. Ce négociant capturé en mer par les Anglais en 1745 revint à Bordeaux un an après et y créa la loge écossaise, dite des « Élus parfaits ». Il constitua progressivement des loges à travers toutes les Antilles et répandit le rite du Royal Arch, ancêtre du rite écossais ancien et accepté, l’un des plus pratiqués dans le monde. Il nous a donc paru important de marquer son appartenance à Bordeaux, la Gironde comptant 1 120 membres sur les 33 000 nationaux dans les 24 loges de la Grande Loge.

Quel est le but de la Grande Loge de France ?

C’est d’accueillir les bons pour les rendre meilleurs. L’initiation permet de se former au-delà de ce qu’on est déjà, et cela passe par la pratique du rite écossais ancien et accepté. L’initiation change l’ontologie de l’être. La transformation de soi ouvre sur nombre de questions. C’est un peu à l’image de ce que faisait autrefois le service militaire, faisant passer un jeune garçon de l’adolescence à l’état d’adulte prêt à fonder une famille.

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A.S.: