Tubalcaïn : D’après la Bible (Genèse IV, 22), il est l’un des fils de Caïn et l’inventeur des métaux. Il est présenté comme le fils de Lamek et de sa seconde épouse Çilla, donc le petit-fils de Caïn. Le nom vient de l’union de celui de Tubal avec Caïn. Tubal (8 fois : Gn 10,2; Is 66,19; Éz 27,13; 32,26; 38,2.3; 39,1; 1 Ch 1,5) serait un peuple et / ou un pays d’Asie mineure, toujours associé à Méshek. Méshek et Tubal sont deux des sept fils de Japhet selon Gn 10,2 // 1 Ch 1,5. Peuples d’Asie mineure, probablement la Phrygie et la Cilicie, ou peuples des bords de la mer Noire. Quant au nom Caïn, il y a deux étymologies possibles. Le mot hébreu qayin peut signifier « forgeron » ou encore, à l’aide de la racine qnh« j’ai acquis » (cf. Gn 4,1).
Les généalogies des onze premiers chapitres de la Genèse entendent décrire les peuples (Gn 5) et justifier l’apparition des différents aspects de la vie humaine, comme les arts et les métiers. Ici (Gn 4,20-22), les trois castes des éleveurs de bétail, des musiciens et des forgerons ambulants sont rattachées à trois ancêtres dont les noms font assonance et rappellent les métiers de leurs descendants : Yabal (ybl « conduire »); Yubal (yôbel « trompette »); Tubal (nom d’un peuple du nord, au pays des métaux). Tubal-Caïn serait « l’ancêtre de tous les forgerons en cuivre et en fer ». Cela signifie que les généalogies ne sont pas très fiables historiquement et que les noms sont plutôt des créations visant à rendre compte du monde tel qu’il est.
Ce mot est généralement accepté comme de passe au grade d’Apprenti.
Au Rite Ecossais Rectifié, à la demande de Willermoz, lui-même inspiré par Mme de La Vallière, ce mot fut remplacé en 1785 par « Phaleg ». D’après Willermoz, « c’était une contradiction que donner à l’Apprenti ce mot de ralliement après lui avoir fait quitter tous les métaux qui sont les emblèmes des vices« . Cette modification fut mal acceptée par beaucoup de frères appartenant au Rite.
Au Rite Emulation, Tubalcaïn est le mot de passage donnant accès du 2° au 3° grade.
Tubal-Caïn fut l’inventeur de l’art du forgeron et des autres arts des métaux, c’est-à-dire, du fer, de l’acier, de l’or et de l’argent
Tubal-Caïn, descendant de Caïn est l’ancêtre des forgerons En effet, dans certaines langues sémites, Caïn signifie « forgeron ». Il était déjà d’usage, au temps des Patriarches, de travailler le fer et le cuivre. Les forgerons fabriquaient des armes et des chars et aussi des statues, L’exercice de cette profession était donc réglementé. Les forgerons étaient des artisans recherchés.
Caïn eut pour descendants Mathusalem, inventeur de l’écriture; Tubal-Caïn, habile à travailler les métaux,et Jubal, inventeur de la musique. Bref, les Fils de Caïn sont les auteurs des arts et des métiers. En conséquence, quand Jéhovah choisit Salomon, le rejeton de la race de Seth, pour construire une demeure en l’honneur de son nom, la sublime spiritualité d’une longue lignée d’ancêtres, divinement guidés, s’épanouit dans la conception du temple magnifique appelé temple de Salomon, bien que Salomon ait été simplement l’instrument chargé d’exécuter le plan divin révélé par Jéhovah à David.
Mais Salomon était incapable de réaliser en forme concrète le dessein divin. En conséquence, il s’est vu obligé de s’adresser au Roi Hiram de Tyr, le descendant de Caïn, qui choisit Hiram Abiff, le fils de la veuve. Hiram Abiff est donc devenu le Grand Maître d’une armée de constructeurs. En lui, les arts et les métiers de tous les Fils de Caïn qui avaient vécu jusqu’alors avaient atteint leur pleine floraison. Il était plus habile que tous les autres dans le travail matériel sans lequel le plan de Jéhovah serait toujours demeuré un rêve divin, sans réalité concrète. La perspicacité terrestre des Fils de Caïn était aussi nécessaire à la réalisation du temple.
Oui j’aborde beaucoup la Franc-maçonnerie mais je ne pas les moyens pour payer le Cotions je sais pas si vous pouvez m’aider
Il serait instructif pour certains de lire « la bible restituée » de Carlos Suares . Abel Vanité et Caïn venant de l’araméen qui veut dire « acquérir » » or, l’homme s’était uni à Ève, sa femme. Elle conçut et enfanta Caïn, en disant: « J’ai fait naître un homme, conjointement avec l’Éternel! » Gen4
Il y a l’église de celui que Yeshoua nommé le bien aimé et l’église de Pierre . »Mais Jésus, se retournant, dit à Pierre: Arrière de moi, Satan! tu m’es en scandale; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes.Matthieu 16/23
Merci de la pierre que tu portes Goeland.
Mon propos s’adresse aux vrais initiés qui cherchent la Lumière et œuvrent au sein du REAA.
Caïn tua son frère Habel (hé beit lamed). Sept générations plus tard la branche caïnite fut engloutie dans le Déluge – presque entièrement. Ses représentants mâles étaient alors Toubal-Caîn (tav vav beit lamed) et ses deux demi-frères Yabal (yod beit lamed) et Youbal (yod vav beit lamed).
Ecoutons Annick de Souzenelle : « Yabal, Youbal et maintenant Toubal sont comme les transmutations silencieuses d’un Habel enfin accepté, reçu par son frère et « travaillé » au plus intime de son essence ! »
En effet Tav est la 22ème et dernière lettre de l’alphabet. Elle appartient au monde de l’Achèvement, de la réalisation. Elle est symbole de l’aboutissement de tout.
Le couple beit lamed est un élément fondamental de la logique initiatique. En effet, c’est aussi l’élément central du mot de passe au second degré. C’est lui qui conduit de schin à tav.
Il scelle la complémentarité entre les mots de passe au second et au troisième degré qui définissent les deux axes de la maçonnerie initiatique.
Par ailleurs il renvoie aux 32 chemins de la sagesse.
L’histoire ne serait pas complète si l’on omettait de mentionner qu’après l’assassinat de Abel, ses parents eurent un troisième fils Shet (schin tav) : « le fondement ». Or le descendant de Shet au huitième degré est Noë à qui fut donné le Verbe, la Parole, le Davar lors de la sortie de l’Arche à l’issue du Déluge : vayédaber Elohim el-noa lémor « tsé miné hatéva » traduit par : « Et, parlant à Noé, Dieu dit : « Sors de l’Arche » ».
Il est regrettable que le 1er traducteur de la bible en français n’ait pas transcrit le nom en Toubal qui est la juste façon phonétique de le prononcer. Mais il est vrai que l’ignorance conduit même à déclamer ce nom en Tubalquin ou kin au mépris du tréma.
Avec la dérive des réformes de l’orthographe, excusez-moi : l’ortograf, d’ici quelques années, j’imagine sans peine que Tubal-Caïn (tou-bal-ca-in) finira par devenir : Tu vas au bal Quiquin ?