L’Obédience : Association de loges maçonniques reconnaissant une organisation et une administration commune. Si toutes les loges pratiquent le même rite, l’obédience s’appelle Grande Loge, si elle en pratique plusieurs, elles forment un Grand Orient ou Fédération de Rites.
Lepage distingue nettement l’Ordre qui n’est pas d’origine connue, de l’obédience. Les Obédiences écrit il, sont des créations récentes dont on peut, bien qu’avec quelques difficultés et imperfections, décrire la naissance, dont l’existence est ensuite bien connue dans la plupart des détails. Mais, si l’Ordre est universel, les obédiences quelles qu’elles soient, sont particularistes, influencées par les conditions sociales, religieuses, économiques et politiques des pays dans lesquels elles se développent. L’Ordre est d’essence indéfinissable et absolue, l’Obédience est soumise à toutes les fluctuations inhérentes à la faiblesse congénitale de l’esprit humain.
L’obédience en tant que telle n’a donc aucune valeur ni qualité initiatique ou symbolique. Ses pouvoirs sont d’ordre uniquement administratif. On peut discuter sur le point de savoir si elles ont e droit de changer un rituel, surtout si celui-ci a un caractère universel.
A l’obédience sont normalement réservées : les relations extérieures avec les autres Obédiences du même pays ou de l’étranger, avec les pouvoirs publics, avec la presse, la radio, etc…, la délivrance des diplômes, les mesures à prendre pour assurer le respect des règlements généraux, la gestion du patrimoine immobilier et de l’ensemble du « temporel ».
On peut évidemment discuter des pouvoirs « dogmatiques » d’une obédience maçonnique. Même si celle-ci diffuse des textes, dans quelle mesure ceux-ci engagent-ils la totalité des loges et des maçons ?
Le problème se pose évidemment pour celles qui croient devoir s’intéresser aux évènements d’importance universelle ou simplement nationale et ne va pas sans soulever de nombreuses difficultés.
Juste et…c’est parce qu’effectivement, une obédience a des fonctions exécutives, d’encadrement et administratives,
qu’on ne peut lui conférer le titre « d’Ordre ». L’Ordre interpellant le rite plus spécifiquement, où la dimension spirituelle
de la Franc-Maçonnerie. A noter que ces rites appartiennent à différentes juridictions qui leurs sont propres.
Certaines obédiences entretenant la confusion à dessein…
Si cette différence était d’emblée plus clair, l’exercice (déplacé) de la politique en loge, serait réduit à des mandats
administratifs et plus clairs pour toutes les Soeurs et Frères.
Fraternellement.:
Jak