Par le biais d’un communiqué, l’Union pour la Régularité et la Reconnaissance a décidé de soutenir l’initiative du collectif «Ni Scission Ni Soumission» d’adresser à Maître Monique Legrand, ès qualité d’administrateur provisoire de notre association, une requête visant à transformer la prochaine Assemblée Générale en Assemblée Générale mixte (ordinaire et extraordinaire) et à ce qu’elle porte à l’ordre du jour de cette assemblée deux résolutions. (Voir l’article GLNF : Assignation gratuite de Maître Legrand)
Communiqué :
L’Union pour la Régularité et la Reconnaissance a déjà fait part de son extrême tristesse et de sa grande inquiétude, au vu de la façon dont se sont déroulés le dernier Souverain Grand Comité et la Tenue de Grande Loge du 3 décembre. Elle a analysé avec attention les réactions que cette dernière a soulevées, lesquelles montrent à l’évidence que le Grand Maître actuel et son entourage sont dans l’incapacité de résorber le chaos qui dure depuis de trop longs mois ; chaos suscité par un comportement irresponsable dénoncé encore dernièrement par le Grand Orient des Pays-Bas, l’une des plus vieilles obédiences du monde, et repris par cinq Grandes Loges européennes.
Chaque jour, les divisions se font plus perturbantes dans le fonctionnement des Loges ; chaque jour, nombre de nos Frères quittent la GLNF pour rejoindre d’autres obédiences qui leur promettent plus de sérénité. Des structures se créent pour tenter de les retenir et de leur fournir des solutions d’attente.
Il est devenu évident, aux yeux de tous, que le renoncement de François Stifani à la charge de Grand Maître doit se faire le plus rapidement possible et que l’heure des divisions doit cesser, afin de trouver ensemble la parade à une situation très dangereuse.
Menaces, nouvelles suspensions et exclusions consécutives au 3 décembre, refus logique des Frères de donner crédit aux couleurs fraternitaires des nouveaux discours du Grand Maître et de ses proches… Tout indique que le système réglementaire de la GLNF, perverti par François Stifani, est désormais incapable d’empêcher une catastrophe lors de la prochaine Assemblée Générale.
L’antagonisme à l’endroit de François Stifani s’étend désormais à Madame Legrand considérée subjectivement comme sa complice. Celle-ci a les plus grandes chances de se voir refuser le vote des résolutions qu’elle proposera à la prochaine AG de février, situation pouvant ainsi conduire les autorités judiciaires à considérer que les membres de la GLNF ne peuvent plus fonctionner ensemble dans une même association, que celle-ci est dans une impasse radicale et à prononcer, en conséquence, sa liquidation.
L’Union pour la Régularité et la Reconnaissance n’est jamais entrée dans le jeu des arcanes judiciaires, lesquelles, à ses yeux, auraient dû rester en dehors du Temple et de notre Fraternité. Elle doit cependant examiner toutes les solutions qui pourraient éviter d’en venir à la destruction de l’édifice considérable, entrepris depuis bientôt cent ans par nos aînés. Dans un esprit de dialogue et de concertation, elle est attentive, en permanence, à l’ensemble des prises de position des uns et des autres, pour en faire l’analyse et tenter d’apprécier tout ce qui peut être conforme à l’intérêt de la GLNF et à celui de nos Frères.
C’est ainsi que l’Union pour la Régularité et la Reconnaissance rend hommage à la pertinence de l’initiative du collectif « ni scission ni soumission » qui consiste à vouloir adresser à Maître Monique Legrand, ès qualité d’administrateur provisoire de notre association, une requête visant à transformer la prochaine Assemblée Générale en Assemblée Générale mixte (ordinaire et extraordinaire) et à ce qu’elle porte à l’ordre du jour de cette assemblée deux résolutions.