Après le succès rencontré en 2012 à Paris et à Avignon, ce spectacle théâtral et musical « Louise Michel, écrits et cris », sera à nouveau donné du 8 au 31 juillet 2013 à 16h, à l’Essaïon-Avignon, 33 rue de la Carreterie à Avignon.
Ce spectacle a été conçu et écrit à partir des mémoires et de la correspondance de Louise Michel.
Le public pourra retrouver cette femme au destin hors du commun, ses combats pour les droits de l’Homme et des femmes ainsi que sa parole aux accents très actuels.
Des tarifs préférentiels sont possibles si vous réservez auprès de la compagnie Marie Ruggeri, au 06 64 16 37 35 ou par mail à compagniemr@yahoo.fr
– un tarif unique à 5€ pour tous, le lundi 8 et le mardi 9 juillet, puis 12€ au lieu de 17€, à compter du 10 juillet,
– tarif de 8€ pour les scolaires/étudiants/demandeurs d’emploi du 10 au 31 juillet.
Echos de la presse et avis de spectateurs sur :
http://compagniemrlouisemichel.blogspot.com/
Louise Michel est née au château de Vroncourt-la-Côte en Haute-Marne le 29 mai 1830 d’un châtelain, Charles-Étienne Demahis – plus vraisemblablement de son fils – et de sa jeune servante Marianne Michel.
La petite Louise grandit au château auprès de sa mère et des châtelains. Elle y est élevée dans un milieu voltairien où elle reçoit une éducation libérale et une bonne instruction.
Après des études à Chaumont, Louise hésite entre plusieurs vocations. Elle opte finalement en 1852 pour l’enseignement. Mais elle refuse de prêter serment à l’Empire et préfére ouvrir une école libre, également accessible aux filles, à Audeloncourt en 1852 puis à Clefmont et à Millières en Haute-Marne avant de s’installer à Paris en 1856 où elle ouvre plusieurs écoles.
Elle écrit des poèmes dont elle envoie certains à Victor Hugo, son Maître, collabore à des journaux d’opposition, fréquente les réunions publiques. Sa rencontre avec Théophile Ferré la marque pour la vie.
En novembre 1870, Louise Michel est élue Présidente du Comité républicain de vigilance des citoyennes du 18e arrondissement de Paris.
En 1871, elle combat sur les barricades pour défendre la Commune de Paris. Elle est condamnée à la prison puis à la déportation.
Du 21 décembre 1871 au 24 août 1873, Louise Michel revient en Haute-Marne pour être incarcérée à l’abbaye d’Auberive transformée en prison centrale.
De 1873 à 1880, elle est déportée et purge sa peine en Nouvelle-Calédonie où inlassablement, elle se consacre à l’enseignement des canaques.
Mais ce qui fait d’elle une personne célébrée par Hugo (il la nomme Viro Major : plus grande qu’un homme) et acclamée par les foules, c’est sa parole.
De son retour triomphal en France à sa mort, elle milite infatigablement pour les droits des opprimés et l’avènement d’un monde meilleur. En 1883, elle est à nouveau incarcérée jusqu’en 1886 puis elle reprend ses tournées de propagande en Europe et en Afrique du Nord (Algérie).
Moins connu est l’engagement maçonnique tardif de Louise Michel. Elle est initiée le 13 septembre 1904 au sein de la Loge « La Philosophie Sociale » de la Grande Loge Symbolique Ecossaise (GLSE) dans le petit Temple de la rue Rondelet à Paris. Elle donnera sa première conférence le lendemain, au sein de la Loge « Diderot » de la GLSE sur le thème du féminisme.
Elle meurt à Marseille le 9 janvier 1905 d’une pneumonie.