Après La Tribu Nomade, voici un second poème « hautement symbolique » extrait de » Le pollen des jours » de l’auteur Jacques Viallebesset, paru au printemps chez LE NOUVEL ATHANOR . (Publié avec l’accord de Jacques)
L’Orient vertical
Icare a cru pouvoir s’élever vers la lumière
L’homme cherche son chemin dans le dédale
Ecartelé entre les quatre points cardinaux
J’imagine la force vive du soleil levant
Pour m’inventer chaque jour autrement
Etre plus haut et plus vrai que soi-même
L’œuvre est là au cœur de la pierre brute
Ce n’est pas en rond qu’il faut marcher
Mon poing renferme une étoile qui flamboie
Et répond aux escarbilles de diamant du ciel
Un rien de lumière dans la nuit de l’éternité
Je suis comme un pion sur le damier du monde
Marchant sur un fil tendu entre noir et blanc
Où sont le Nord et l’Orient de mon cœur
J’ai traversé le vent des tempêtes et le feu
Posé mon cœur lourd sur l’autel des serments
Arpenté des chemins de malheur et de ferveur
Plongé dans le tourbillon des eaux mêlées
La bouche avide du temps veut m’avaler
Mais avant qu’on mette mon corps en terre
Il faut tenter pourtant de poursuivre et se relever
Dans la vallée des hommes descendre en silence
Pour dire que l’amour est l’Orient de l’homme.
- Découvrez le blog de Jacques Viallebessset « L »Atelier des Poètes«
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