L’Opus Dei dans le monde et en France de Philippe Lienard (Mars 2018)
L’Opus Dei serait partout au sein des élites, puissant, Église dans l’Église selon certains, antimoderne, dominant. Quid ? Sa structure est méconnue, tout comme son pouvoir réel ; il se ramifie presque partout dans le monde (France, Belgique, Suisse, Canada).
« La Prélature de la Sainte-Croix et Opus Dei » ne fait pas de politique, la réalité de terrain de sa mouvance est autre. Elle formate la jeunesse et s’immisce partout où des leviers de pouvoir peuvent être actionnés. Le « chemin de sainteté » proposé déguise mal ce qui se passe : influence politique et économique, emprise liberticide, intérêts financiers.
L’ouvrage est inédit, sous la plume d’un Franc-Maçon de Haut-Grade.
Dans certains pays, l’Opus est une secte. Au départ, fin des années 20, on parlait de « pieuse union » dans un contexte espagnol particulier. « L’OEuvre de Dieu », proche de milieux très conservateurs nantis, s’étendit et devint une Prélature personnelle du pape sous Jean-Paul II en 1982. Aujourd’hui, l’Opus Dei semble en perte de vitesse spirituelle, mais a pu se rendre fort et peser lourd sous d’autres.
L’évolution de l’Opus Dei suscite des questions et a imposé une nouvelle stratégie de communication. Pourquoi ?
Son fondateur, Josémaria Escriva de Balaguer, auteur du livre de chevet des membres, Chemin, a-t-il créé une « sainte mafia » catholique, une secte, une Franc-Maçonnerie blanche, l’outil d’un chemin de sainteté ou une garde blanche du pape ? Les membres de l’Opus Dei vouent à saint Escriva une admiration sans bornes.
Scandales politico-financiers, liens avec les dictatures : quelle est la réalité ?
La mouvance de l’Opus travaille-t-elle au retour des valeurs fondamentales de la chrétienté ? Le libre examen n’y a pas de sens, pas plus que la liberté individuelle, mais bien l’obéissance et l’amour du Christ.
Ce livre n’est pas destiné à rassurer, il se veut transparent et explicatif.
Biographie
Philippe Liénard est avocat en droit des affaires, depuis une trentaine d’années, à la tête de son cabinet ; magistrat suppléant. Il est auteur et conférencier (dont en loge).
Initié à la Grande Loge de Belgique, Philippe Liénard y occupa diverses fonctions maçonniques, dont celles d’Orateur en 2002 et de Vénérable Maître en 2005.
Ses précédents ouvrages : » Mais que font les francs-maçons en loge ? « , » Regard sur la Franc-Maçonnerie et l’islam, dialogue impossible ? « , » Histoire de la Franc-Maçonnerie belge ; une existence » influente » depuis trois siècles ? »