Livre maçonnique gratuit du mercredi :  Revue historique scientifique et morale – N°01-06

Revue créée par Timoléon-François BEGUE CLAVEL (plus d’informations plus bas) qui fut publiée à Paris, à partir de Juillet 1830 et qui ne connue que 6 numéros. Ses bureaux se trouvaient Galerie Delorme, N°11 et 13. Elle fut imprimée par SELLIGUE, 14 rue des jeûneurs.

Le premier numéro paru en Juillet 1930, le second en Avril 1832, le troisième en Mai 1932, le quatrième en Décembre 1932, le cinquième en Janvier 1933 et le dernier et sixième numéro en Mars 1833.

Entre Avril et Mai 1932, la revue a acquis la propriété de l' »Abeille Maçonnique ».

Voici le début de l’introduction du N°1 :

« Quelques frères nous blâmeront sans doute de publier un journal de franc-maçonnerie. « Si nos secrets sont divulgués, diront-ils, c’en est fait de cette institution : le mystère seul la soutient. »
Tel est en effet l’argument ordinaire des ennemis de la publicité maçonnique. Que ces frères se rassurent pourtant : nous ne divulguerons rien ; et quelque clairs que nous veuillons être, il faudra qu’on soit maçon pour nous comprendre. Lors même cependant que nous serions intelligibles pour tous, il n’y aurait point par cela seul péril pour la maçonnerie. La condition de son existence est dans son essence même, et non dans une discrétion rigoureuse à l’égard de ses mystères ; autrement il y a longtemps qu’elle ne serait plus. »

Et pour finir plus d’infos sur le créateur de cette revue : Timoléon-François BEGUE CLAVEL :

Il fut membre de la L.·. la Clémente amitié, O.·. de Paris, mais aussi de la L.·. Emeth, O.·. de Paris et de la L.·. la Rose du Parfait silence, O.·. de Paris.

Pour la loge Emeth, il en fut le Fond.·. et Vén.·. ainsi que 33°.

Il est l’auteur de plusieurs ouvrages : « Discours à la loge d’Emeth le 03/11/1824 à l’occasion de la mort de Louis XVIII et de l’avénement de Charles X », « Histoire pittoresque de la Franc-Maçonnerie », éditeur de la revue « l’Orient » et de la « Revue historique, scientifique et morale de la Franc-Maçonnerie ».

Son pére était également maçon, il était 90° dans Misraïm dont il partit par la suite. Il meurt à Turin le 01/07/1852 en laissant derrière lui sa fille unique.