Annick de Souzenelle, Grande dame de sagesse, mathématicienne, psychothérapeute, philosophe, connue pour sa profonde connaissance de la langue hébraïque et ses interprétations de la Bible autour de son ouvrage » L’initiation : Ouvrir les portes de notre cité intérieure«
Annick de Souzenelle, née le 4 novembre 1922, est une écrivain d’inspiration jungienne. On la dit jungienne car ses écrits s’inscrivent et s’inspirent de la psychologie jungienne, mieux nommée psychologie analytique. Cette psychologie a été fondée par Carl Gustav Jung (1875 – 1961). Après des études de mathématiques, Annick de Souzenelle a longtemps été infirmière anesthésiste, puis psychothérapeute. Parallèlement, elle poursuit depuis une trentaine d’années un chemin spirituel d’essence judéo-chrétienne, ouvert aux autres traditions.
Elle est l’auteur de nombreux ouvrages de spiritualité.
Ouvrages de Annick de Souzenelle :
Dans les sociétés traditionnelles, les différents âges de la vie étaient réglés par des rituels d’initiation. Les auteurs nous proposent de réfléchir à nouveau sur ce concept et ces pratiques. En ces temps de crise profonde, il est en effet précieux de savoir retrouver les racines fondamentales de nos êtres ainsi que nos énergies essentielles. Pour les auteurs, il est clair que le manque de sens qui caractérise nos sociétés actuelles est le vrai fléau qui nous conduit à la confusion généralisée. Il ne s’agit pas d’instituer de nouvelles religions mais de se poser la question : comment renouer avec cette dimension de l’être qui dépasse infiniment les petits jeux pervers et sclérosants de l’ego ? Car si les forces passionnelles prennent l’avantage, le chaos s’installera. Au fil de cet ouvrage novateur, Annick de Souzenelle et Pierre Yves Albrecht nous invitent donc à reconsidérer les valeurs de l’initiation sous des formes renouvelées.
Le corps a un langage par lequel il exprime sa jouissance et ses souffrances, mais il est aussi lui-même un langage en soi, un « livre de chair ». Apprendre à lire le corps, c’est être attentif à son dessin, savoir décrypter les formes du labyrinthe anatomique ; c’est aussi entendre ce que nous disent les grands mythes de l’humanité sur la nature et la fonction subtile de chacun des organes ; c’est enfin, nous dit Annick de Souzenelle, redécouvrir l’Arbre des kabbalistes, car si l’homme est « créé à l’image de Dieu », l’image de son corps doit être lue comme le reflet terrestre de cet « Arbre de Vie » dont nous parle la tradition de la Kabbale.
L’homme peut-il se réconcilier avec la nature sans se réconcilier d’abord avec lui-même ? Pour tenter de guérir notre planète malade, ne faut-il pas considérer d’abord l’état de la « terre intérieure » de l’homme et suivre, enfin, cette loi ontologique dramatiquement ignorée : le monde extérieur n’est que le reflet du monde intérieur de l’humanité. Éclairant mythes et symboles, Annick de Souzenelle revisite les textes fondateurs ; elle trace les étapes d’une mutation profonde et d’un retour à notre essentiel.
A 90 ans, Annick de Souzenelle nous offre là son testament spirituel : cette synthèse de son uvre recense ce qu elle appelle les « lois ontologiques » dont la Bible, à travers la Loi (Torah), les Prophètes et le Christ, nous rappellent la présence au c ur de l homme. « L Homme est un et chacun est unique » ; « L Homme est essentiellement un mutant »; « Toute relation humaine est en puissance le signe de l Alliance offerte par Dieu aux hommes » ; « Sans la bénédiction divine, l Homme ne peut s accomplir »…
Autant de vérités fondamentales qui convergent à ses yeux dans la vocation ultime de l humanité, qui est une vocation divine, comme l avait annoncé au IIème siècle Saint Irénée : « Dieu s est fait homme pour que l homme devienne Dieu ».