X

L’IMPORTANCE DE PENSER ET DE SE CONNAÎTRE EN FRANC-MACONNERIE


Les êtres humains se distinguent des autres animaux par leur capacité à traiter l’information par l’acte de penser.

Penser, c’est former des idées dans l’esprit, imaginer, considérer ou découvrir. Le philosophe René Descartes disait : « avec le mot penser j’entends tout ce qui se passe en nous, de telle manière que nous le percevons immédiatement par nous-mêmes : donc non seulement comprendre, vouloir, imaginer, mais aussi ressentir revient à penser » . La pensée établit des relations, les conceptualise et leur trouve un sens. Former des relations entre divers concepts, c’est juger. Établir le sens de divers concepts est un raisonnement. Ainsi, l’acte de penser implique trois fonctions fondamentales : conceptualiser, juger et raisonner.

Le penseur mexicain Antônio Caso disait : « la liberté est pensée. La pensée est liberté. L’autonomie est au cœur de la pensée. » Partant de cette dernière définition selon laquelle l’essence de la pensée est l’autonomie, dans la Franc-maçonnerie l’acte de penser est directement lié au postulat de Liberté. Liberté de développer vos concepts en fonction des enseignements reçus, car nous sommes libres et autonomes de parler et de prendre position, sans nous éloigner de la philosophie maçonnique et de ses principes.

Philosophiquement, la franc-maçonnerie montre à l’homme franc-maçon qu’il a un engagement envers lui-même, envers sa pensée et sur ce qu’il doit faire de sa propre existence. Car, quand l’homme renonce à lui-même, à ses devoirs, quand l’homme renonce à sa liberté, à la quantification de son Soi, quand l’homme s’oublie, il se nie en tant qu’Être.

Comme l’intention de ce comité n’est pas d’approfondir la recherche philosophique de l’art véritable, passons à l’objectif de penser et de se connaître en Franc-Maçonnerie, notamment au Premier Degré.

Le Premier Degré est stéréotypé comme « connais-toi toi-même », une devise choisie par Socrate. Le grand penseur enseigne à l’apprenti maçon que la première chose à faire est d’apprendre à penser. En apprenant à penser, on apprend à connaître, à discerner, à parler. En apprenant à penser, nous trouverons sans aucun doute des moyens et des voies qui facilitent la recherche, la recherche, l’enquête, le point d’arrivée.

Ainsi, dans ce va-et-vient de réflexion, dans ce va-et-vient de recherche, l’Apprenti, de manière introspective, parviendra à mieux se connaître.

Connaître, c’est découvrir l’Être. Ainsi pour l’apprenti, découvrir l’Être est une connaissance de soi et doit le conduire à l’introspection, à l’analyse de son mode de vie avant l’initiation. Dès lors, établir les limites entre le profane et l’initié, corriger les éventuels défauts de la construction de son édifice, commencer à penser et agir dans les limites établies, ce qui peut signifier symboliquement la naissance du nouvel Être.

Le Franc-Maçon sera prêt à rechercher la connaissance de l’Ordre basée sur la connaissance de soi et la « mort » des restes contrairement à la philosophie maçonnique inhérente au profane.

« Connais-toi toi-même » nous amène à la conclusion que si nous ne pratiquons pas la connaissance de nous-mêmes, si nous ne proposons pas d’examiner notre esprit dans le but de l’améliorer, dans le but de perfectionner notre intellect, nous ne projetterons pas une amélioration morale en nous. nous-mêmes, nous ne pourrons pas rogner la Pierre Brute. Le Premier Degré est l’endroit où nous utilisons les sens de la vue et de l’ouïe avec une plus grande capacité. Avec eux, nous développons la réflexion, établissons des relations et des comparaisons qui constitueront les bases du développement et nous aideront dans les prochaines étapes du voyage. En rappelant que nous avons tous commencé dans l’Ordre dans la colonne du Sud, au premier degré, et que chacun a son moment d’éveil, car il n’y a pas de date limite pour continuer le voyage. Ce qui doit arriver, c’est la maturation de l’initié, une étape à la fois, une étape après l’autre, et même ainsi sans jamais cesser d’être un Apprenti, sans jamais cesser d’utiliser à bon escient les sens de la vue et de l’ouïe. Chaque échelon de l’échelle de Jacob n’existe pas seul, il sera toujours le résultat de la somme des connaissances acquises sur les échelons précédents.

Pratiquer Penser pour se connaître, pour ensuite rechercher la différence, le formatage du nouveau Soi par la connaissance, pour la transformation, pour la renaissance, pour la pratique de la vraie Franc-Maçonnerie.

L’intention de ce tableau est d’encourager les frères à réfléchir, à se connaître, ce qui est à mon avis la première grande instruction du diplôme, pour ensuite explorer, enquêter sur la vérité à travers la lecture, l’interprétation de symboles et d’allégories, et l’échange d’expériences avec d’autres frères. .

Gilson Alves

A.S.: