C’est apparemment ce qu’il en advient…Quel amalgame !
– Les francs-maçons sur la sellette ?:
Chez les francs-maçons de la région, on reconnaît que l’affaire fait grand bruit dans les « salles humides » (où se tiennent les agapes). Surtout depuis que les juges lillois ont failli être dessaisis du dossier. La demande de dépaysement avait été justifiée par le procureur lillois en raison de l’implication d’un avocat et de policiers. Aucune allusion à la franc-maçonnerie semblant pourtant être un fil conducteur. … Dans les loges lilloises, on n’est pas dupes : « Quand des policiers demandent à devenir francs-maçons, on ne peut pas s’empêcher de se demander s’ils sont là vraiment par curiosité ou pour le boulot ! Longtemps, ils sont venus pour faire des fiches sur qui était là et rendre compte de l’état d’esprit des loges. »
– Ces réseaux qui ont tricoté « l’affaire du Carlton »:
Selon une blague franc-maçonne, « la seule façon d’obtenir un rendez-vous rapide chez l’ophtalmo, c’est d’être… franc-maçon ! » Mais en ce moment, les loges n’ont plus le sens de l’humour lorsqu’on évoque la chaîne des réseaux, cercles et autres confréries reliant les « frères » impliqués dans l’affaire du Carlton, qui aurait permis aux enquêteurs de remonter de « Dodo la Saumure » à DSK. « Les franc-maçons, je n’ai jamais bien compris en quoi ça consistait mais Dodo en parlait très souvent et ça le faisait rire parce qu’il savait à quoi ça servait », confie une intime de Dominique Alderweireld, alias « Dodo la Saumure », proxénète français poursuivi en Belgique. Pour comprendre le lien entre ce patron de bars à hôtesses et les loges de ce côté-ci de la frontière, en passant par les chambres du Carlton et de l’hôtel des Tours, il faut démêler l’écheveau de virils réseaux d’influence à Lille, elle-même ville-carrefour...
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