L’éditorial « Midi Libre » sous les plumes de Gil LORFÈVRE, Vincent COSTE, Karim MAOUDJ publie un article sur les réseaux d’influences à Montpellier : francs-maçons, Pieds-Noirs, Juifs, Lobby Immobilier, etc…
Un article qui ne va pas manquer d’alimenter les fans du complot….
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De gauche, de droite, sans carte, francs-maçons, responsables du monde judiciaire, pièces maîtresses sur l’échiquier économique, hauts fonctionnaires bien en vue ou chercheurs moins connus, dandys culturels ou étoilés au piano, ils sont plusieurs dizaines à faire bouger la ville à travers des réseaux, des alliances, des intérêts communs, des avidités de pouvoir ou tout simplement d’ancestrales filiations.
Montpellier regorge de ces castes qui ont investi les lieux d’influence et qui, aujourd’hui, placées bout à bout – quand elles ne s’entremêlent pas -, se présentent comme les garants du véritable pouvoir local. Mais qui sont-elles ? Ou plutôt à quelle famille appartiennent-elles ?
Deux grandes lignées dessinent les contours actuels de cette carte politico-sociale. La première est celle de la franc-maçonnerie. Montpellier rassemble de très nombreux frères issus de toutes les loges. Des fauteuils des conseils municipaux ou communautaires aux couloirs de la CCI, en passant par les bureaux feutrés des banques et de la justice, l’univers des loges est présent quasiment partout dans la ville. Avec plus de deux mille frères recensés, la capitale régionale est considérée comme l’une des villes les plus maçonniques de France. Il faut dire que depuis quelques années, on intègre relativement facilement les arcanes des temples locaux.
Le recrutement y est rythmé et les sollicitations fréquentes, pour peu que vous occupiez un poste clé dans votre domaine professionnel. Paradoxalement, comme une sorte de spécificité locale, ici, on ne cherche pas forcément à taire son appartenance à une loge. Et d’ailleurs, grands nombre de Montpelliérains savent – ou parfois croient savoir ! – qui du cabinet de tels grands élus ou des vestiaires de tels grands stades en pince pour le compas et l’équerre.
Mais comment en serait-il autrement dans la ville qui a vu naître, il y a plus de 250 ans, Jean-Jacques Régis Cambacérès, chantre de la franc-maçonnerie française.
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