AUTEUR : Joseph Paul Oswald Wirth
EDITEUR : Editions Dervy
RESUME: L’art Royal désigne le savoir et la connaissance, c’est aussi l’art de la construction par excellence puisque le but est d’établir le temple, demeure de la divinité. L’Art Royal est donc avant tout un art, c’est à dire un savoir-faire, une mise en œuvre, une pratique, non pas une théorie. Il est lié à la vie même, à la fonction humaine, au devoir d’être humain. C’est la première constatation, la première certitude. La seconde a trait à l’oeuvre, au chef-d’oeuvre. La caractéristique du chef-d’oeuvre, c’est d’aller au-delà de la simple fonctionnalité, d’être un ouvrage de transcendance, d’oeuvrer vers quelque chose de plus que l’objet dans sa seule fonction usuelle. L’Art Royal nécessite au moins deux conditions : premièrement, la pratique d’un savoir-faire spécifique, adaptée à chaque forme particulière; secondement, la capacité d’une transcendance liée à cette pratique. Mais de quelle pratique et de quelle transcendance parlons-nous ? Tout le monde n’est pas artiste, l’Art Royal est-il réservé à une élite ? La pratique de l’Art Royal sollicite la présence de l’homme, de l’être humain dans sa totalité, être de chair certes, mais être spirituel, l’un et l’autre formant ensemble une présence. Cette pratique exige de l’être un engagement sincère, une quête sans tricherie en vue de son accomplissement. C’est ce que l’auteur appel démarche initiatique et qu’il tente de nous expliquer dans ce livre. Au XVIIIe siècle l’Art Royal est devenu l’ensemble des connaissances symboliques contenues dans l’enseignement maçonnique. L’initié devient un Maître, un roi.