LES MYSTÈRES DE LA CHARTREUSE DE PARME. LES ARCANES DE L’ART de Pierre Alain Bergher.
Cet ouvrage fait l’objet d’une très belle critique dans un article de Michel Contat paru dans « le Monde »
Présentation de l’éditeur:
Il s’agit d’une découverte, la découverte de la clef d’un canon de la littérature universelle, selon Proust le plus beau roman du monde, La Chartreuse de Parme. Telle la classique lettre volée, cette clef se trouve sous nos yeux depuis toujours.
Stendhal se sert des emblèmes du tarot, déjà présents dans la franc-maçonnerie des Lumières, pour construire son oeuvre, comme il se sert de ses outils de maçon pour construire sa tour Farnèse, juste au-dessus d’un acacia, le grand symbole du maître.
Source : http://www.lemonde.fr/livres/article/2010/07/08/les-mysteres-de-la-chartreuse-de-parme-les-arcanes-de-l-art-de-pierre-alain-bergher_1385013_3260.html
La Chartreuse de Parme cacherait des mystères, à la façon de la fameuse Lettre volée d’Edgar Poe, visible mais pas vue. L’intelligent détective de La Chartreuse s’appelle Pierre Alain Bergher. Il publie un livre brillantissime qui révèle le secret de Stendhal : un tarot de la Renaissance, vingt-deux cartes à figures symboliques, comme la Lune, le Jugement, le Monde, chacune étant un arcane, c’est-à-dire un secret réservé aux adeptes, une voie obscure menant à quelque pouvoir. Stendhal, qui était franc-maçon – on le sait, on l’oublie -, « fut le premier à traiter ouvertement du symbolisme des vingt-deux arcanes, thème développé au XIXe siècle par un autre auteur franc-maçon, Eliphas Lévi, dont l’oeuvre passée par l’Angleterre (…) inspira l’oeuvre d’un éminent franc-maçon américain, Albert Pike, auteur contemporain de Mark Twain », écrit Pierre Alain Bergher. On voit qu’il a de la culture. Mais que vient faire Mark Twain dans cette histoire ? Réponse : Huckleberry Finn. Ce roman, que les écrivains anglo-saxons citent volontiers comme leur livre préféré entre Guerre et Paix, Anna Karenine, Madame Bovary ou Lolita, obéit à une structure symbolique semblable à celle de La Chartreuse de Parme. Or, Mark Twain aussi était franc-maçon et connaissait les arcanes majeurs du tarot. Voilà la thèse de l’essayiste qui, tout au long d’un livre vertigineux, alterne ou mêle les références précises aux deux romans et à leurs énigmes conjuguées. Francophones, notre attention porte bien sûr davantage sur La Chartreuse, comme celle de Bergher lui-même, pourtant plurilingue.
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LES MYSTÈRES DE LA CHARTREUSE DE PARME. LES ARCANES DE L’ART de Pierre Alain Bergher. Gallimard, « L’Infini », 297 p., 23 €.