La franc-maçonnerie leur sert aussi à se souder solidairement face à des « protecteurs » prompts à les exploiter. C’est ainsi que se développent les « colonnes d’harmonie » et les premiers concerts publics organisés par les loges pour financer leurs oeuvres de bienfaisance.
L’ouvrage de , érudit, se lit comme un roman en faisant partager au lecteur la vie mondaine de la cour et de la haute bourgeoisie de ce temps au travers de l’histoire d’une dizaine de loges de Versailles et Paris où les compositeurs et musiciens étaient nombreux;
Des détails vont surprendre : ainsi, le château de Versailles abritait plusieurs loges actives en matière de musique… Des loges initièrent des castrats comme Josephini ou Crescentini, qui bénéficiaient d’un respect inimaginable ailleurs. Des noms familiers surgissent au fil de l’étude et du dictionnaire qui la complète : Gossec, grand maître de la symphonie concertante, Yost, père de l’École française de clarinette, Saint-George, un Antillais qualifié de Mozart français, Giroust, auteur de la messe du sacre de Louis XVI, Devienne…
Tous étaient francs-maçons et ne s’en cachaient pas.
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