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LES MAÇONS DE LONDRES – MISCELLANÉES MAÇONNIQUES

MISCELLANÉES MAÇONNIQUES par Guy Chassagnard

En franc-maçon de tradition, attaché à l’histoire de ce qui fut jadis le Métier de la Maçonnerie avant que de devenir la Maçonnerie spéculative des Maçons libres et acceptés, notre frère Guy Chassagnard met en chroniques ce qu’il a appris dans le temple et… dans les textes ; en quarante et quelques années de pratique maçonnique. Ceci selon un principe qui lui est cher : Apprendre en apprenti, comprendre en compagnon, partager en maître.

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Chronique 27 – 1356 – Les maçons de Londres

1356 – Les maçons de Londres

En 1356, pour mettre fin à un violent conflit opposant les maçons de taille (Mason hewers) et les maçons de pose (Ma­son layers ou setters), les autorités de Londres, agissant au nom du roi d’Angleterre, Édouard III (1312-1377), dressent des règlements destinés à organiser le métier de la pierre et de la construction. Cette réglementation sera renforcée au siècle suivant, lors de la création d’une « Compagnie des Maçons de Londres », en 1481.

Fondée Londinium par les Romains, suite à la conquête de la Bretagne par les légions de Claude, Londres est, vers les années 1350, une ville fantôme : la moitié de sa population vient d’être décimée par la peste noire ; d’où la présence dans ses murs d’une quantité importante d’ouvriers et d’artisans venus de tous les horizons, et d’une détérioration marquante des conditions sociales.

Les « London Regulations for the trade of Masonso» (Règlements du métier des Maçons) ont été établis en « Norman-French » (français de Normandie), le 2 février 1356, sur un parchemin que détiennent de nos jours les Archives métropolitaines de Lon­dres – le français étant toujours, trois siècles après la conquête de l’Angleterre par Guillaume le Conquérant (c.1027-1087), la langue officielle du royaume.

Il ressort des règlements de Londres que « tout homme du métier peut entreprendre n’importe quel ouvrage, se rapportant au métier, dans la mesure où il a été parfaitement formé et qu’il en a la maîtrise » ; qu’il doit « être capable de le me­ner à terme » ; que « nul n’incitera un apprenti ou un journalier à travailler pour lui, hors la présence de son maître » ; enfin, que « personne, appartenant au métier, ne prendra un apprenti pour une durée inférieure à sept années ».

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© Guy Chassagnard – Auteur de : Aux Sources du rite écossais ancien et accepté (Éditions Jean-Paul Bertrand – Alphée, 2008).

© Guy Chassagnard – Auteur de Dictionnaire de la Franc-Maçonnerie (Éditions Segnat, 2016 – exclusivité Amazon.fr).

© Guy Chassagnard – Auteur des Annales de la Franc-Maçonnerie (Éditions Jean-Paul Bertrand, 2009).

© Guy Chassagnard – Auteur de La Loge et ses Officiers (Éditions Jean-Paul Bertrand, 2010).


 

A.S.: