La Première Lettre, tome 1: L’Apprenti au Rite Ecossais Ancien et Accepté (Jean Claude Mondet – Editions du Rocher)
Le Rite Ecossais Ancien et Accepté, en abrégé REAA, est le rite maçonnique le plus pratiqué au monde dans ses » hauts grades « . Ses trois premiers degrés, dits symboliques, sont également très pratiqués, en particulier à la Grande Loge de France, mais aussi et de plus en plus dans d’autres obédiences en France et à travers le monde. Ils constituent une Maçonnerie originale et authentique, voie médiane entre la tendance rationaliste et sociale et la tendance théiste et dogmatique. Son but est le perfectionnement spirituel et moral de l’humanité par le biais de l’amélioration de chacun de ses membres. S’il existe un certain nombre de livres destinés à l’Apprenti Franc-Maçon, la plupart sont extrêmement anciens et aucun n’est spécifiquement consacré au premier degré du REAA. C’est ce vide que vient combler le présent ouvrage, en donnant une » première lettre » aux Apprentis du rite. Une première partie est consacrée à la méthode, l’initiation, et une deuxième aux moyens, les symboles, en partant du vécu et du ressenti puis en les analysant pour les traduire sur le plan de la compréhension. Une troisième partie est consacrée aux structures maçonniques, loges, obédiences, rites, et se termine par un bref historique de la Maçonnerie moderne centré sur le REAA, depuis les débuts anglais de 1717 et la réaction des » Anciens » jusqu’à la création de la Grande Loge de France en 1894,
La Première Lettre, tome 2: Le Compagnon écossais (Jean Claude Mondet – Editions du Rocher)
Aux origines de la franc-maçonnerie, il n’existait que deux grades, Apprenti et Compagnon. Puis, vers 1730, et sans que l’on sache trop comment cela s’est fait, le grade de Maître fut créé, essentiellement par dédoublement du grade de Compagnon. Celui-ci fut ainsi amputé d’une partie de son contenu, et il ne lui est resté que ce qui constituait le prolongement de celui d’Apprenti. Le degré de Compagnon a alors eu du mal à reconquérir sa place ; il est resté jusqu’à nos jours un degré mal aimé, mal compris et, par voie de conséquence, un degré délaissé. Pourtant, au fil des siècles, il a évolué, acquis son autonomie et une réelle profondeur initiatique, tout particulièrement dans le Rite Ecossais Ancien et Accepté (REAA). L’objectif de cet ouvrage est de mettre celle-ci en évidence en explorant les différents thèmes proposés par ce qui est devenu un degré «écossais» au riche contenu – ce qui, à notre connaissance, n’avait pas encore été fait. Dans la continuité de l’ouvrage sur l’Apprenti (La Première Lettre tome 1 : L’Apprenti au Rite Écossais Ancien et Accepté, Éditions du Rocher, 2005), celui sur le Compagnon comprend trois parties. Les deux premières présentent l’initiation et la symbolique du grade au Rite Ecossais Ancien et Accepté avec, comme direction générale : «À l’Apprenti, l’émotion ; au Compagnon, la réflexion.» La troisième partie montre comment, depuis les premières huttes de branchages, l’aspect sacré de l’acte de construire est né, s’est propagé et s’est transmis à la franc-maçonnerie spéculative par le biais des loges anglaises et écossaises
La Première Lettre, tome 3: Le Maître Maçon Ecossais (Jean Claude Mondet – Editions du Rocher)
Le grade de Maître vient couronner les degrés symboliques, ou «bleus», de tous les rites maçonniques. Sauf circonstance particulière, les Maçons sont tous appelés à y accéder, de sorte que la plupart d’entre eux sont Maîtres Maçons. Peut-on dire pour autant que tous possèdent réellement ce très beau grade ? Rien n’est moins sûr ! En effet, si certaines loges mettent en place les commissions permettant aux Maîtres de travailler, toutes sont loin de le faire. Pourtant, la demande est importante car le troisième degré est l’un des plus riches qui soit, tout particulièrement dans la version étudiée ici, celle du Rite Ecossais Ancien et Accepté. D’un réel pouvoir d’émotion, d’une grande profondeur initiatique, il marque une rupture avec les degrés précédents en quittant la Maçonnerie de l’Equerre pour celle du Compas. Il fait pénétrer celui qui le pratique dans son intimité la plus profonde, riche en rencontres inattendues. Portant sur l’initiation et les grands thèmes du grade de Maître, cet ouvrage propose aussi une étude des mythes en général et de quelques-uns en particulier en tant que supports à la réflexion maçonnique. Ce livre s’adresse à tous les Maîtres Maçons, en particulier ceux de la mouvance Ecossaise, jeunes ou moins jeunes, pour leur faire partager quelques réflexions pouvant répondre à leur attente et leur donner le goût de grimper les degrés suivants, sur les trente-trois que comporte l’échelle Écossaise, la plus pratiquée au monde. Après L’Apprenti au Rite Écossais Ancien et Accepté et Le Compagnon Ecossais, Le Maître Maçon Ecossais clôt la trilogie de La Première Lettre, consacrée aux trois grades fondamentaux de la Franc-maçonnerie.