Au travers d’un article des plus objectifs, l’éditorial « La Provence » dresse un bilan de la mixité au sein du Grand Orient de France.
Ainsi, nous apprenons que les candidatures féminines ne sont pas fleuve au sein de l’obédience : seulement 150 pour toutes la France…Le débat n’est pas prêt de s’éteindre et cet article vient rappeler que le chemin est long pour parvenir à une véritable mixité…
Extrait :
Le 2 septembre dernier, le Grand Orient de France, officiellement « plus ancienne et plus importance obédience d’Europe occidentale » avec 47000 membres, autorisait ses 1150 loges réparties dans toute la France à accueillir des femmes dans leurs rangs. Simple formalité ? Pas vraiment…
Le grand maître sortant, le Marseillais Pierre Lambicchi, 61 ans, a d’ailleurs estimé à l’issue de ce convent (congrès) annuel de Vichy que le rejet de son rapport moral découlait du débat sur la mixité. Aujourd’hui encore, ce médecin cardiologue assume ses choix tout en précisant « qu’il n’a pas fait voter la mixité mais la liberté d’initier des femmes maçons ou pas ». Son successeur surprise, le médecin Guy Arcizet, 71 ans, reste grosso modo sur la même longueur d’ondes: « Toutes les autres discriminations étaient déjà levées, qu’elles soient liées à l’âge ou aux origines sociales ». En autorisant les femmes à porter le tablier, seuls les candidats professant « »des opinions extrêmes » sur le plan politique et ceux qui ont commis des délits inscrits au casier judiciaire restent interdits de GODF.
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