Une enquête qui prend ces racines au IIIe siècle A.D., alors que les Grecs manient déjà la doctrine des signatures entre les astres, la nature et l’homme, et va jusqu’à Martines de Pasqually.
Les écritures magiques. Aux sources du registre des 2400 noms d’anges et d’archanges de Martines de Pasqually
de Gilles Le Pape
- Arche Milan (19 décembre 2006)
- Broché : 222 pages
C’est parcourant les écrits de Trithème, Agrippa, Paracelse, Postel, Dee, Gaffarel, Kircher et nombreux autres que se dessine la toile de fond, notamment pour la période qui va du XVe au XVIIIe siécle. Le suivi du tracé de ces écritures en Islam, la revisite du monde angélique et de la talismanie, tout autant que les rapports entre stéganographie et écritures magiques, vont parachever cette description du paysage magique dans lequel évoluent ces écritures.
Parmi les différentes formes ou familles d’écritures magiques qui lient les deux mondes matériel et spirituel, la plus importante, au dessin baroque, sert de fil d’Ariane. Elle st connue sous le nom générique d’écriture « lunetyte » ou bouletée. Ces caractéres bouletés sont largement utilisés dans le Régistre des 2400 noms, ce remarquable dictionnaire théurgique qu’est le répertoire angélique de Martines de Pasqually, un mage dont les sources sont fort obscures.Ce Registre, véritable cœur autour duquel s’articule le système de magie cérimonielle des Élus-Coens, est l’objet de la dernière partie, l’aboutissement de cette étude.