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LES DEUX DISCOURS DE RAMSAY – MISCELLANÉES MAÇONNIQUES

MISCELLANÉES MAÇONNIQUES par Guy Chassagnard

En franc-maçon de tradition, attaché à l’histoire de ce qui fut jadis le Métier de la Maçonnerie avant que de devenir la Maçonnerie spéculative des Maçons libres et acceptés, notre frère Guy Chassagnard met en chroniques ce qu’il a appris dans le temple et… dans les textes ; en quarante et quelques années de pratique maçonnique. Ceci selon un principe qui lui est cher : Apprendre en apprenti, comprendre en compagnon, partager en maître.

Chronique 104

 

1736 – Le chevalier Michael de Ramsay

Biographie sommaire d’un personnage écossais qui chercha, mais en vain, à placer la Franc-Maçonnerie française naissante sous la protection du pouvoir royal :

  • 1686. – Naissance d’Andrew Michael Ramsay, en janvier 1686 à Ayr, près de Kilwinning (Écosse), d’un père boulanger. Élevé dans une famille de tradition calviniste, il fait des études en vue d’être pasteur. Adulte, il est précepteur des enfants d’un comte écossais, avant de s’installer en France.
  • 1710. – Ramsay occupe pendant quatre années les fonctions de secrétaire de l’archevêque de Cambrai, Mgr François de Salignac de la Mothe-Fénelon. Il se convertit alors au catholicisme. Il se fait de nouveau précepteur, notamment auprès du prince de Galles, fils du souverain sans couronne, Jacques François Stuart (1688-1766).
  • 1723. – Ramsay est reçu chevalier de justice de l’Ordre militaire hospitalier de Notre-Dame du Mont Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem, par Philippe d’Orléans (1674-1723), alors régent de France.
  • 1729. – Ramsay est initié franc-maçon à Londres au cours d’un séjour durant lequel il est admis membre de la Royal Society (Société royale).
  • 1735. – Précepteur de Godefroy Charles, prince de Turenne, après l’avoir été de Godefroy Géraud, duc de Château-Thierry, Ramsay se voit décerner le titre de chevalier et de baronnet par le Vieux Prétendant. Il se marie avec une jeune femme de vingt-quatre ans sa cadette.
  • 1736. – Ramsay présente dans sa Loge de Saint-Jean une « plan­che » qui restera dans les annales maçonniques ; celle-ci sera publiée en 1738, dans une forme révisée.

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© Guy Chassagnard – Auteur de  : La Franc-Maçonnerie en Question (DERVY, 2017),

Les Constitutions d’Anderson (1723) et la Maçonnerie disséquée (1730) (DERVY, 2018),

 

A.S.: