Bien des degrés du Rite Écossais Ancien et Accepté ont été inspirés par l’un ou l’autre des Livres de l’Écriture. Parmi ceux-ci, l’Apocalypse tient une place à part. C’est, par excellence, un livre initiatique par son ésotérisme et son eschatologie.
LES DEGRÉS DE L’APOCALYPSE – Etude des XVIIe et XIXe degrés du rite écossais ancien et accepté
de Claude Guerillot (Editions Dervy – Juillet 2021)
Les « Degrés de l’Apocalypse » correspondent aux XVIIe et XIXe degrés du Rite Écossais Ancien et Accepté. À l’origine, vers 1760, le premier degré s’appela Chevalier d’Occident et le second Sublime Écossais. Lors de leur incorporation dans le Rite de Perfection, ils devinrent Chevalier d’Orient et d’Occident et Sublime Écossais ou Grand Pontife. L’un et l’autre peuvent s’analyser comme des paraphrases symboliques de l’Apocalypse, dans sa première partie, celle des calamités, pour le XVIIe degré, et dans sa dernière partie, celle de la Jérusalem céleste, pour le XIXe degré.
Claude Guérillot nous permet de suivre l’évolution de ces grades au cours des siècles, et nous propose des pistes de compréhension initiatique.
L’Apocalypse a inspiré les plus grands artistes, en particulier Albrecht Dürer dont les gravures illustrent si parfaitement les rituels des «Degrés de l’Apocalypse» qu’il semble impossible qu’elles n’aient pas été connues des Frères qui, les premiers, les ont élaborés.