Bien des degrés du Rite Écossais Ancien et Accepté ont été inspirés par l’un ou l’autre des Livres de l’Écriture. Parmi ceux-ci, l’Apocalypse tient une place à part. C’est, par excellence, un livre initiatique par son ésotérisme et son eschatologie.
LES DEGRES DE L’APOCALYPSE – ETUDE DES 17° ET 19° DEGRES DU REAA
de Claude Guérillot (Editions Dervy – 2021 – 127 pages)
Les » Degrés de l’Apocalypse » correspondent aux XVIIe et XIXe degrés du Rite Écossais Ancien et Accepté. À l’origine, vers 1760, le premier degré s’appela Chevalier d’Occident et le second Sublime Écossais. Lors de leur incorporation dans le Rite de Perfection, ils devinrent Chevalier d’Orient et d’Occident et Sublime Écossais ou Grand Pontife. L’un et l’autre peuvent s’analyser comme des paraphrases symboliques de l’Apocalypse, dans sa première partie, celle des calamités, pour le XVIIe degré, et dans sa dernière partie, celle de la Jérusalem céleste, pour le XIXe degré.
Claude Guérillot nous permet de suivre l’évolution de ces grades au cours des siècles, et nous propose des pistes de compréhension initiatique.
L’Apocalypse a inspiré les plus grands artistes, en particulier Albrecht Dürer dont les gravures illustrent si parfaitement les rituels des » Degrés de l’Apocalypse » qu’il semble impossible qu’elles n’aient pas été connues des Frères qui, les premiers, les ont élaborés.
Claude Guérillot était membre de la Grande Loge de France et du Suprême Conseil. Nombre de ses ouvrages sont devenus des classiques : La Rose maçonnique (Guy Trédaniel éditeur, 1995), Les Trois Premiers degrés du Rite Écossais Ancien et Accepté (Guy Trédaniel éditeur, 2003), Trois pas vers l’infini : L’initiation écossaise (éditions Dervy, 2012).