« Le vieil homme, le notaire et les francs-maçons » … tel est l’intitulé de l’article paru ce jour dans l’hebdomadaire papier « L’Express » et qui a été mis en ligne dans son entier sur le site de l’éditorial.
Une affaire présumée d’ « abus frauduleux de l’état d’ignorance ou de faiblesse » en lien avec la Fondation de la Grande Loge Nationale Française…
Source : http://www.lexpress.fr/actualite/societe/enquete-sur-un-leg-aux-francs-macons_904386.html
Un riche Auvergnat a légué les trois quarts de sa fortune à la Fondation de la GLNF. L’a-t-il fait en pleine possession de ses moyens? Un juge d’instruction est saisi. Révélations.
Elles s’appellent Eliane, Jeanne, Céline, Clémence, Simone et Marguerite. Ces femmes inquiètent sérieusement la haute direction de la très masculine Grande Loge nationale française (GLNF), deuxième obédience maçonnique en France. Parce que ces six nièces de Pierre Gaston, un Cantalien installé au Luc, dans le Var, après avoir tenu une brasserie à Paris, ont déposé plainte en 2009 pour « abus frauduleux de l’état d’ignorance ou de faiblesse », délit puni de trois ans d’emprisonnement et de 375 000 euros d’amende. Pourquoi? Elles sont convaincues que leur vieil oncle de 93 ans n’était pas en pleine possession de ses moyens lorsqu’il a signé le testament désignant comme légataire universel la Fondation de la GLNF. Cette dernière a, selon elles, récupéré les trois quarts du patrimoine de Pierre Gaston, évalué à 1 626 000 euros.
Dès réception de la plainte, envoyée par l’avocat parisien Francis Pudlowski, le parquet de Draguignan déclenche une enquête préliminaire. Elle est confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Marseille, sous la direction du vice-procureur Dominique Luiggi. Un an plus tard, en mars 2010, celui-ci estime les charges suffisantes pour ouvrir une information judiciaire au cabinet de la juge d’instruction Sophie Pistre.
Quel élément a emporté la conviction du magistrat? Sans doute le rapport de cinq pages du docteur Alain Pradier, médecin légiste et expert auprès de la cour d’appel d’Aix-en-Provence, qu’il a remis au procureur le 5 avril 2009 et que L’Express a pu se procurer.
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