Le plus grand secret des francs-maçons est qu’ils n’en ont pas… le secret le plus médiatisé et encore plus caché des francs-maçons est qu’ils existent et continuent d’exister.
A. Corona écrit : « Toutes les choses qui sont légales, morales et justes ne peuvent ou ne doivent pas être divulguées.
Dans l’Evangile, il est écrit que Jésus a accompli sa transfiguration non pas devant le peuple ni même devant tous les Apôtres, mais seulement devant Pierre, Jean et Jacques. Le secret initiatique est la méthode la plus prestigieuse pour l’affirmation, la considération et la croissance de la franc-maçonnerie. Elle représente un gage de foi de tous les Frères de la Communion, un acte volontaire de pleine responsabilité, indispensable à l’affirmation de l’homme libre.
Le secret maçonnique protège l’institution des offenses récurrentes de la société. Notre institution est comme un rocher qui résiste aux vagues tant qu’il est compact, mais qui cède et s’effondre dans la fureur de la mer dès que quelques fissures apparaissent. Le secret crée une fraternité plus droite et une communion plus ferme entre tous les Frères, il accroît le sens du sacré et des signes mystérieux et fascinants de notre institution, il protège les recherches initiatiques ; qui, précisément parce qu’il est recueilli, humble et silencieux, craint toute publicité et l’évite. Le secret et le silence sont les principaux moyens de renforcer le potentiel initiatique de la franc-maçonnerie. Mais quel est alors le secret maçonnique ? Le vrai secret maçonnique est la pénétration de la vérité par l’initié ; s’il réussit l’entreprise seul par la présence dans les Loges, le silence, l’observation, l’écoute, raisonnement, maîtrise dans la pénétration du mystère maçonnique, il a atteint un équilibre parfait en lui-même et est donc devenu sage; mais s’il ne l’a pas fait lui-même, personne ne peut rien lui révéler.
Le secret maçonnique, le vrai, est dans le silence, la matrice authentique de la parole vivante, celle que les Maçons recherchent anxieusement et continuellement dans leurs Temples ; ce qui compte c’est de laisser des signes et si c’est anonyme, c’est encore mieux. Combien de Bâtisseurs Inconnus ont signé leurs œuvres pérennes avec silence ? On pourrait répondre par les mots d’Origène : « Nul ne sait que Dieu » ! Ce qui veut dire que, si les noms se sont dissous dans la mer de l’oubli des hommes, au contraire, ils sont écrits en caractères d’or dans une mémoire qui ne s’oublie pas : celle du Grand Architecte de l’Univers !
(Extrait du Compagnon franc-maçon de Luigi Troisi)
Expliquer sans tout dévoiler le travail réalisé tel est le grand secret
FRATERNITE