Le Grand Orient de France réclame l’égalité de tous face à la dépendance et refuse le recours à l’assurance ou au patrimoine pour financer la perte d’autonomie, dans un communiqué diffusé jeudi.
Le GODF « veut rappeler que la personne est un citoyen de plein droit qui requiert de la nation une égale place dans la société dans tous les domaines de la vie ».
Il « s’oppose à la destruction du système de protection sociale français et à ce titre refuse une logique économique qui conduit à la voie assurantielle, au recours sur succession ou au gage sur patrimoine ».
Le GODF « souhaite un nouveau champ de protection sociale. Une opportunité pour la nation: une cinquième branche de la Sécurité sociale couvrant le cinquième risque » qu’est la dépendance.
Le 16 novembre dernier, le président de la République Nicolas Sarkozy a annoncé le lancement d’une consultation sur le financement de la dépendance qui sera suivie d’une loi.
« Nous prendrons les décisions à l’été 2011 à la suite de ce grand débat », avait-il dit. Faut-il « obliger les gens à s’assurer », « augmenter la CSG », avoir des « recours sur succession », s’interrogeait-il.
Au 31 décembre 2009, 1,2 million de personnes touchaient l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA), et ce nombre devrait progresser dans les années à venir, du fait de l’allongement de la durée de vie.