La Fédération Française de l’Ordre Maçonnique Mixte International LE DROIT HUMAIN s’est exprimé dans un communiqué ce vendredi 07 décembre 2012 sur le débat qui anime la proposition de loi sur le Mariage pour tous : l’obédience, qui affirme son refus de l’homophobie, proposera sous peu ses réflexions sur le sujet
La Fédération Française de l’Ordre Maçonnique Mixte International LE DROIT HUMAIN tient à faire entendre sa voix dans le débat qui se déroule actuellement à propos du mariage pour tous. Elle s’engage dans ce débat en fonction de deux grands principes humanistes et républicains qui sont inscrit dans sa Constitution fondatrice.
- d’une part, sur la stricte égalité de fait et de droits entre les hommes et les femmes ; ainsi d’ailleurs, qu’entre les peuples sans distinction de sexe, de groupe ethnique ou de classe sociale ;
- d’autre part, sur le fait de travailler à l’évolution intellectuelle, morale et spirituelle, tant de ses membres que des êtres humains en général, afin d’arriver à organiser, dans le monde, une société dont les membres seront fraternellement unis.
Les Francs-Maçons du Droit Humain, hommes et femmes libres, désapprouvent les paroles haineuses, d’une bêtise et d’une violence insupportables, à la portée insidieuse, tenus par certains élus et par certains responsables religieux opposés à ce projet de loi, propos détestables car ils révèlent et réveillent une homophobie qui doit être réprimée sévèrement.La Fédération Française du DROIT HUMAIN se sent obligée, eu égard au débat actuel s’écartant par trop de la discussion légale, à rappeler clairement la loi de 1905 qui a établi en France la laïcité comme principe absolu de notre République une et indivisible. Par conséquent les discours tenus par les différences églises n’ont pas leur place ici. Ils jettent ainsi l’opprobre sur un groupe d’hommes et/ou de femmes au seul motif qu’ils ont fait des choix non conformes à leurs prescriptions dogmatiques.
Il ne s’agit pas, pour les membres du Droit Humain, de dénier les questions posées par l’homoparentalité et la construction des identités sexuées, qui sont au cœur du débat.
Les Frères et Sœurs étudient actuellement, les évolutions des structures familiales, les problèmes de la procréation médicalement assistée et de la gestation pour autrui, dans la réalité des faits, dans les lois, et dans leurs implications éthiques pour l’individu et la société. Les conclusions de leurs travaux, issus de réflexions menées en leurs loges, pourront ainsi être transmises aux parlementaires, lors des débats législatifs prévus pour janvier 2013.