Le chemin de l’évolution de l’homme franc-maçon réside dans l’usage de sa conscience, et non dans son détachement. Il est beaucoup plus confortable pour nous de suivre la logique des autres, de penser comme la majorité ou d’être d’accord avec ce qui a été créé par l’esprit humain. Il faut du travail pour analyser, tester, rechercher, remettre en question et, en plus, être en désaccord avec la majorité et faire partie d’une minorité. La complaisance mentale est la principale cause de la stagnation consciencieuse et de l’involution humaine, notamment au sein de l’Ordre maçonnique. Des esprits pleins de croyances, de conjectures, de fausse humilité, sans même remettre en question les contrevérités qui remplissent nos Temples, avec les explications néfastes de certains « pigeons en tablier ».
Une conscience raffinée ne dispense pas de logique et en même temps gère sagement l’émotion sans la réprimer ni la masquer. Je n’aime pas la complaisance…
Mais parfois, j’ai peur d’oser, confie un frère peu expérimenté en franc-maçonnerie.
C’est dommage, frère bien-aimé, car l’auto-indulgence nous rend lâches quand l’identité est indolence.
Le confort est une situation défavorable au progrès de notre voyage sur le chemin des vertus et du vrai bonheur – il représente la stagnation et la lâcheté. La complaisance rend une personne médiocre, une personne ennuyeuse…
L’Ordre nous veut avec courage, avec force et courage, il veut que nous soyons les héros de notre destin. Il veut le débordement de notre vitalité, en profitant de chaque opportunité dans laquelle nous pouvons nous perfectionner et construire notre destin, en donnant la priorité à ce qui doit ou ne doit pas être adoré dans Nos Temples. Nous voulons transformer nos rêves et nos projets en réalité, reprendre notre souffle et continuer le voyage en notant chaque détail, en appréciant chacun avec la valeur nécessaire.
Il veut que nous investissions et concentrions nos efforts sur ce que nous sommes et pouvons faire de mieux et le montrer au monde.
On n’a pas de temps à perdre!
Être vivant va bien au-delà de l’acte de respirer, être vivant signifie être conscient de tout ce qui se présente à soi et savoir tirer le meilleur parti de tout. C’est savoir donner la valeur méritée à chaque chose, à chaque personne, à chaque instant et surtout c’est savoir se valoriser.
L’homme franc-maçon est capable de tant de choses, mais la complaisance et la paresse le laissent ancré, sans l’évolution qui devrait guider son cheminement dans notre Ordre. Comprendre notre mission dans cette vie est facile, le plus difficile est d’avoir la volonté de la remplir. La complaisance fait de nous des procrastinateurs par nature.
Hier, j’ai entendu un frère bien-aimé : « Dernièrement, je me suis éloigné de certaines personnes et de certains frères, par simple confort. J’en ai marre de tant m’en soucier, d’appeler autant, de tant chercher. S’il y a une chose que j’ai apprise dans la vie, c’est que lorsqu’on s’en soucie trop, qu’on s’en soucie trop, qu’on regarde trop, on se retrouve vite avec un surplus. A partir d’aujourd’hui, je vais faire la phrase « Je m’en fiche ». Quand ils se rendront compte que je ne suis plus le même et que j’ai quitté la scène, peut-être qu’ils me chercheront, peut-être qu’ils s’en soucieront, peut-être qu’ils m’appelleront . Cette triste réalité est en train de devenir le centre d’intérêt de nos Loges : « Je m’en fiche de mon frère » – y avez-vous pensé ?
L’égocentrisme déchire les relations humaines mais aussi notre institution fraternelle, c’est pourquoi un changement de paradigme s’impose de toute urgence. Sinon, nous serons un CLUB DE SERVICES, de dîners et de discussions d’après-séance sur des banalités et non une bienfaisante Agapè d’intégration, de construction de l’amour fraternel.
En conclusion, mon frère bien-aimé : Si tu cherches à évoluer, à t’améliorer, à changer de vie, tu dois sortir de ta zone de confort, tu dois abandonner la paresse, tu dois être en mouvement constant, en changement constant, pour évoluer et réaliser ce que vous voulez.
Parce que si vous vous laissez aller à la complaisance, vous commencerez à vivre selon rien, vous n’aurez aucune attente d’une vie meilleure, d’une vie de réussite financière et personnelle, vous deviendrez quelqu’un avec une vie ennuyeuse, esclave de la routine. , et votre passage à travers ce monde ne restera probablement pas dans les mémoires. Ne perdez pas votre vie par paresse, par complaisance.
Dites NON à la complaisance et bougez ! La franc-maçonnerie a besoin de vous !!! Et l’humanité aussi !!!
Dario Angelo Baggieri