Le compagnonnage de Bernard de Castéra (Presse Universitaire de France – Avril 2018)
Les milliers de jeunes ouvriers en formation dans le compagnonnage témoignent de la qualité d’une transmission du savoir qui, de siècle en siècle, ne s’est jamais démentie. Sur le marché de l’emploi, cette formation fait ses preuves.
L’objectif de cet ouvrage est de montrer dans quelle tradition s’inscrit le compagnonnage.
Loin des ambitions intellectuelles ou politiques, loin des idéologies, il représente une culture ouvrière originale : celle d’une transmission directe, entre hommes de métier, d’un véritable art d’être homme dans son travail, par la recherche de l’unité du savoir-faire et du savoir-être, de la main et de la pensée.
Sommaire
Introduction
Chapitre premier — L’enracinement historique
Les légendes – Les origines historiques – Dévorants et gavots – Face au pouvoir politique et corporatif – La condamnation par la Sorbonne – La Révolution de 1789 – La franc-maçonnerie – Agricol Perdiguier, dit Avignonnais-la-Vertu – Le Compagnonnage aux sources de l’économie sociale – Le compagnonnage à la recherche de sa vocation
Chapitre II — Le métier
Pratiquer un métier – Les corps de métiers – Le Collège des Métiers
Chapitre III — Le tour de France
Les rites du Tour de France – La Mère – L’école de l’expérience et du trait
Chapitre IV — L’initiation
L’aspirant – Le Compagnon – Le chef d’œuvre – Le Compagnon-fini – Le Devoir
Chapitre V — L’actualité et l’avenir du compagnonnage
Conclusion