Voici une belle planche, en provenance de la Loge Fidélité et Prudence à l’Orient de Genève, qui se trouve être une réflexion sur notre chemin de vie…
Nous avons fait serment de parcourir les chemins de la vie, main dans la main, en nous soutenant et en nous aimant. Il arrive cependant un temps où le chemin prend fin et notre compagnon disparaît: « il est mort ». Intuitivement nous savons qu’il n’en est rien et nous nous souvenons de nos rituels qui proclament que « Pour vivre, il faut mourir ». Paradoxe ou réalité ? Pour la majorité des humains, les portes de la mort n’ouvrent apparemment que sur le néant…
Et d’ailleurs, disent-ils, on n’a jamais vu personne qui en soit revenu! Sinon, qu’ils se montrent et nous en donnent des preuves!
Soit, mais lorsqu’ils se montrent, on les attaque, on les accuse d’escroquerie, de charlatanisme, de débilité mentale. Et pourtant, il y a eu d’innombrables témoignages au cours de la longue histoire humaine. Certains veulent bien admettre qu’il y en a eu autrefois qui y ressemblaient mais ces mages, prophètes et autres illuminés ont bel et bien disparu… D’ailleurs, concluent-ils, la science n’en a jamais reconnu aucun, preuve de leur inexistence! Sinon, cela se saurait!
Et pourtant, actuellement, il y a de plus en plus de voix qui annoncent des expériences étranges, des visions transcendantales, des conversations avec des Âmes, des Esprits, soutenues non par des naïfs inconnus, mais par des docteurs en médecine et en sciences, universellement. Parmi les plus connus, on peut citer le Dr Raymond Moody, médecin aux Etats-Unis et Dr en Philosophie, la Dr. Elisabeth Kiîbler-Ross, une Suissesse, ou Neale Donald Walsch, un écrivain canadien, et tant d’autres…
L’homme a toujours eu une propension à croire prioritairement en son malheur, en son indignité et à sa damnation. C’est du moins ce que certaines religions lui ont affirmé durant des millénaires:
« Seigneur, priez pour nous, pauvres pêcheurs, incapables de faire le bien. . . Sans notre Sauveur, nous sommes damnés pour l’éternité, nous rôtirons en enfer ».
En avant-propos, je tiens à préciser certains termes. La « mort » d’abord: celle-ci n’existe pas telle que nous l’imaginons. Souvenezvous de la conclusion de ce grand savant de la fin du XVIIIe siècle, Lavoisier: « Rien ne meurt (disparaît), tout se transforme ». Il a péri sous la guillotine, tandis que le bourreau lui affirmait: « La République n’a pas besoin de savants ! ».
Autres idées reçues: « la vie est courte », « la fin est proche », mais on sait que la vie est éternelle, que la mort n’existe pas, que l’évolution est sans fin..
L’expérience appelée « la mort » fascine l’humanité depuis toujours. Un écrivain canadien a décidé de s’adresser à Dieu pour connaître les tenants et les aboutissants de cette histoire incomparable qu’est la vie et la mort. Car celles-ci ne forment en réalité qu’un, ce sont les deux faces de la même pièce. L’écrivain, Neale Donald Walsch, a pris un bloc, un stylo et s’est adressé à Dieu qui.. .lui a parlé, répondant à toutes ses questions, notamment celles concernant la vie et la mort.
« De la foutaise, nous diront certains, a-t-on jamais vu ou entendu Dieu ? ». Eh bien! oui, on l’a entendu, même souvent. On peut lire la Bible ou le Coran ou d’autres Livres sacrés. Les témoignages de prophètes, patriarches et autres Saints, abondent.
« Oui, nous répondra-t-on, mais c’était y a très longtemps quand Dieu parlait aux hommes. Aujourd’hui, il ne le fait plus ! ». Et pourtant, il le fait, comme le prouve l’expérience de Walsch. Vous faut-il une preuve? Oui? Eh bien parlez-Lui! Il vous répondra. Ou encore lisez « Conversation avec Dieu » et plus particulièrement: « Retour à Dieu, une vie sans fin », de Walsch.
Je veux essayer de vous exposer quelques unes de ses idées-forces, qui m’ont paru, à moi Franc-Maçon, lumineuses et incontestables. Je vais commencer par vous donner quelques bases qui nous permettront de mieux saisir la suite.
L’homme est formé de trois parties: le corps, l’esprit et l’âme. Ce que la Science traduit par le subconscient, le conscient et le superconscient, et la religion chrétienne la sainte Trinité
Fils, Père et Saint-Esprit.
On ne peut vivre sans Dieu, mais on peut croire le contraire.
On ne meurt que pour soi.
C’est dans ton coeur que se trouve ta sagesse, qu’habite ta vérité (Ne pas confondre ce qui est dans ton coeur avec ce qui est dans ton esprit).
Aucune âme ne parvient en une seule vie à la conscience absolue.
Même si tu t’approches de la mort avec angoisse et tremblement parce que tu ne veux pas lâcher prise, tu parviendras tout de même à destination: tu ne peux manquer d’y arriver!
Chacun de ces aphorismes mériterait une planche à lui seul.
La mort n’est jamais une tragédie, c’est toujours un cadeau.
Pour l’instant, sache que tu as toujours été et que tu seras toujours!
La mort est un moment fort de création: elle sert à aller vers quelque chose, non à fuir!
La mort est simplement la vie qui se produit autrement.
De l’autre côté de la mort, tu vas te rencontrer toi-même et tout ce que tu auras emporté avec toi sera encore là. Toutes les âmes trouvent la paix, la joie et l’amour (ça je l’ai éprouvé autrefois).
Dans l’au-delà, il n’y a pas de douleur émotionnelle, physique ou spirituelle. Même ceux qui s’imaginent aller en « enfer », ne souffrent pas, ils ne feront qu’observer, sans aucun lien physique et émotionnel.
Lorsque tu sais que la vie est éternelle, tu ne crains plus jamais la mort, tu comprends la nature, la merveille, la gloire, la perfection et le parfait cadeau qu’elle constitue.
Toute mort est rédemptrice, car elle ramène l’âme à sa vérité, à celle de la vie et de Dieu.
On s’imagine à l’extérieur de Dieu, mais c’est impossible, car Dieu est Tout ce qu’il y a, tout ce qui existe. Tu es donc une partie de Dieu, en train de goûter Dieu.
Lors de ton premier passage — ton premier voyage ! — dans le « tunnel temporel », ton attention est particulièrement attirée par une portion de la paroi. Elle comporte de nombreux éléments. Tu t’approches de l’un d’eux, tu le fixes, et tu découvres des portions déjà vécues, on peut même être à plusieurs endroits à la fois ! Tu fais alors l’expérience de toimême en tant qu’individualité innombrable.
La mort est le passage entre le monde physique et le monde spirituel, en un aller-retour. La naissance et la mort sont une seule et même chose. Il n’y a ni enfer, ni jugement, ni damnation. Mais vous n’avez pas à suivre les diktats d’un système de croyances, ni à accepter les croyances d’un autre. Vous pouvez décider consciemment de rechercher votre propre vérité, et de la créer.
Au moment de la mort, nous faisons l’expérience de ce que nous aurons, d’après ce que nous croyons… Donc attention à élever son esprit au plus haut, ce que précisément la FM nous apprend à faire. Gare aussi aux idées de vengeance, de tristesse, de pensées négatives. On les retrouverait de l’Autre Côté
G:. A:. D:. L:. U:.
Mais pourquoi ne pas s’adresser au G:.A:.D:.L:.U:. lui-même comme l’a fait Neals Walsch? Ce que j’ai fait très modestement ! Voilà ce qu’il m’a répondu:
« Mes chers enfants, quoique vous disiez, que vous fassiez, que vous pensiez, vous arriverez au bout du chemin. Mieux: vous y êtes déjà, Une vie merveilleuse vous attend pour vous et par vous. Je vous aime, ayez confiance ! »
Votre Fr:. Jean-Jacques Marteau