L’auteur, Meretseger, est une femme qui se décrit ainsi « Une Passion l’égypte Une Quête, celle de moi-même, qui me rendra Libre et Vivante Un Amour,une complétude: Alain 2 Enfants : une grande aventure riche d’expériences et de complicité, d’amour. »
Pour votre information Meretseger est la Déesse et patronne de la nécropole thébaine, elle fut très populaire parmi les habitants de Deir el-Médineh. Elle se présentait sous la forme d’un uraeus à tête de femme ou de serpent. Elle présidait à la renaissance des défunts mais punissait aussi les menteurs et les parjures. Et Néferhotep III est le 51e roi de la XIIIe dynastie. K. S. B. Ryholt l’a affecté à la XIIIe dynastie et lui donne deux ans de règne.
Son premier article intitulé « Regard sur la pensée Egyptienne » exprime les souhaits et les aspirations de l’auteur du blog :
C’est une investigation de l’univers égyptien, on y rentre par le biais du rite et du mythe. C’est la partie la plus subtile de la pensée égyptienne. C’est une investigation de nous même, d’ailleurs les égyptiens disaient :
« »je suis l’enfant d’hier sur la route de demain ».
Coutume était chez les anciens égyptiens, de ne jamais exposer leur enseignement de façon explicite, de prendre souvent les choses à rebours. Ce mode lamine toute certitude et tout dogmatisme (ne pense rien ne croit rient si tu ne l’as expérimenté). Pensée exprimée plus par des images que des concepts (image= voie humide de l’alchimie). Or, l’Égypte a exalté l’image pour en faire un enseignement. Pas de syllogisme dans la pensée égyptienne, ils partaient du concret pour arriver à l’abstrait (ex : oreille= entendre =comprendre= Athor). La pensée hermétique occidentale est un jeu d’image basé sur la pensée égyptienne. Il faut considérer l’image avec prudence, surtout ne pas faire d’arrêt sur image. Une image ne traduit jamais quelque chose de définitif, il faut recomposer l’avant et l’après
ex : les scènes de Louxor, sont des suites d’images, mais des images dans le désordre. Elles évoquent mais ne démontrent jamais rien, elles jouent sur des registres de symbole et correspondance (nécessité d’une expérimentation opérative).
« Expliquer le symbole c’est le tuer » nous dit Schwaller de Lubictz
Il faut mettre l’image en synergie avec nous.
On ne définie pas, on considère les différents aspects du problème, cette civilisation de lettrés n’a jamais pondu un dictionnaire !
En définissant un mot on s’éloigne de sa source et la quête du sens étymologique nous éloigne du sens profond. La pensée fonctionne sur les rythmes conscients de la nature, rien n’est stable, rien n’est fixe, tout est changement (khépri=Reper ou Répérou au pluriel). Rien ne s’annule tout se transforme, nous ne sommes pas dans un temps linéaire mais cyclique. Pas de point zéro, tout se définie en fonction des rythmes de l’univers
Quand dans une éloge funèbre, il se disait : »il a réalisé ses répérou » cela voulait dire: » il a comprit que son existence n’est qu’une suite de changements et il l’a assumé »………
Pas de certitude, des vérités relatives dépendant des dieux et des changements rien ne s’annule tout se transforme, pour être bien il faut être en opportunité avec les cycles. On ne lutte pas contre le temps on l’intègre, chaque seconde est unique, pas de projection, on est dans l’ici et maintenant.