Le GADL’U – Tome 2 – Le Grand Architecte ET l’Univers

Michel König

Playdoyer pour la réhabilitation du Grand Architecte de l’Univers !

Le 1er tome de ce « Plaidoyer pour Le Grand Architecte de L’Univers » était consacré aux circonstances politico-historiques qui ont conduit au détournement, par la Franc Maçonnerie, soi-disant « Ancienne », du symbole métonymique, initié par Newton et Desaguliers, et à son rejet ultérieur, pour cette raison, par le GODF.

Ce 2ème tome, préfacé par Philippe Guglielmi, Grand Vénérable du Grand Chapitre Général, abordera les aspects philosophiques et scientifiques de la référence newtonienne du « Grand Architecte ».
Il montre l’inadéquation de la conception d’un Grand Architecte « Dieu révélé des Saintes écritures » à celle insufflée, dans la Franc-Maçonnerie des « Modernes », par JT Desaguliers lequel avait bien pour finalité, en la fondant, « d’améliorer l’homme et la société » dans la philosophie de l’esprit des lumières.

A ce sujet, le lecteur trouvera en annexe de ce tome un texte méconnu de Jean-Théophile Desaguliers, un poème allégorique intitulé «Le système newtonien du Monde, meilleur modèle de gouvernement », dans une version inédite, où la traduction française de ce poème a été remise en vers.
Mais surtout il souhaite démontrer que le symbole newtonien du Grand Architecte constituait le premier des regards que la Science ne devait cesser de porter sur les relations de l’homme et de l’Univers. La vision de Newton d’un « Pancréator » pythagoricien, dont la Géométrie est la langue commune avec les hommes, et qui a inspiré à Desaguliers ses premiers rituels, doit être certes replacée dans le contexte de l’époque.

Mais ce nouveau regard de cette« philosophie expérimentale », (comme on appelait la Science à ce moment) sur le « grand dessein » de l’Univers s’est poursuivi jusqu’à nos jours et Isaac Newton, plus grand génie scientifique de son temps, a vu ses interrogations, sa « gnose », reprises par des savants contemporains comme Albert Einstein ou Stephen Hawking, qui lui ont rendu hommage.

Cette mise en perspective historique sera réalisée dans la dernière partie de ce livre à travers le récit (sommaire !) de la marche en avant de la science contemporaine. Ses dernières avancées rendent encore plus inadéquat la conception dogmatique du grand Architecte des « Anciens » qui reste à la remorque de la doxa religieuse, elle-même mise à mal par la dimension vertigineuse des plus récentes découvertes.

En se réappropriant ce symbole de la démarche rationnelle de l’esprit humain et de l’intelligibilité de l’Univers, le GODF et son GCG, véritable fils spirituel de la Franc-Maçonnerie des « Modernes », ne contredirait pas la décision de 1877, il l’éclairait et réparait du même coup une injustice historique vieille de trois siècles.