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L’arbre séphirotique maçonnique à Cannes

François Xavier LINDO-DIEZ sera l’invité de la conférence, suivi d’un repas, organisée par le cercle philosophique inter-obédentiel  « Cannes Cercke Azurea » le lundi 03 septembre 2012 sur le thème « L’arbre séphirotique maçonnique, colonne vertébrale de la Franc-Maçonnerie ».

Conférence d’après l’ouvrage « L’arbre séphirotique maçonnique  – Tome 1 par Rabi Zied Odnil » aux Shékinath-éditions

L’Arbre séphirotique, c’est-à-dire l’Arbre de Vie de la Kabbale : représente symboliquement, dans la Kabbale, les lois de l’Univers (certains auteurs le rapprochent de l’arbre de la vie mentionné par la Genèse en 2:9). Sa description est considérée comme celle de la cosmogonie de la mystique kabbalistique.

Encore un livre sur la maçonnerie, était-ce bien nécessaire ? C’est au lecteur qu’il conviendra d’en décider, surtout celui qui s’est engagé depuis peu sur le chemin initiatique. Mais le vieux maçon peut aussi y trouver son compte, car la pensée qui mène ici le discours est vive et s’avance sur la voie avec un regard neuf.

L’aventure est soutenue tout au long de l’ouvrage par l’arbre séphirotique, qui se présente et se donne d’une manière très originale. Il ne s’agit pas d’expliquer le monde selon une voie mystique, mais de faire la démonstration que toute l’économie maçonnique s’articule autour de l’arbre des séphirot, d’une façon naturelle et rationnelle.

L’exercice est déconcertant de par les résultats obtenus : ce qui semble exotérique, voire ésotérique en Maçonnerie, finit ici par rencontrer une explication claire et distincte. Qu’il s’agisse des formes maçonniques de reconnaissance entre maçons, de la description des tabliers, des voyages aux différents grades en loges bleues, ou encore des procédures initiatiques, rien n’est laissé au hasard, car tout est parfaitement réglé par l’arbre séphirotique maçonnique. C’est une clef que l’on apprend peu à peu à manœuvrer, et le voile qui recouvre mystérieusement la maçonnerie se lève.

Ce livre est un dialogue entre l’auteur et un élève qui lui ressemble comme un frère. Il faudra beaucoup de VITRIOL, c’est-à-dire de recherche au fond de soi, pour savoir combien la voie qui mène à un début de connaissance est difficile et infinie. Où exotérisme et ésotérisme sont les deux faces d’un même miroir qu’il faudra traverser plusieurs fois dans les deux sens, pour entrevoir que le mystère n’est rien d’autre que le simple refus de regarder la vérité en face : à savoir qu’un ego énorme nous empêche de nous voir tels que nous sommes.

Le curieux du fait maçonnique y trouvera aussi son compte car de nombreux indices sont donnés simplement, comme par exemple la description des officiers dont le rôle est d’animer et guider les travaux de loge. Il n’y a là rien de secret, au contraire tout est d’une simplicité stupéfiante, et c’est cela qui intrigue.

L’auteur n’ignore rien du monde maçonnique, son étude est libre et directe, ne se réfère à aucun dogme… Sa foi repose sur l’idée que l’Homme est perfectible, ce qui oblige à partager la Connaissance aussi souvent et longtemps que cela est possible.

Parfois il sera difficile de distinguer le maître de l’élève.


A.S.: