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• Lafayette a fait adopter la cocarde tricolore à Louis XVI et pas au peuple. Au départ, elle était verte, couleur des feuilles de marronniers du Palais Royal (demeure des ducs d'Orléans, à l'abri des descentes de la police royale et qui servait d'asile aux opposants à la monarchie absolue).
  Le 12 juillet 1789, au Palais Royal, le jeune Camille Desmoulins , apprenant le renvoi de Necker, monte sur une chaise avec un pistolet dans chaque main afin d’exhorter les citoyens à prendre les armes, déclenchant les événements qui vont mener à la prise de la Bastille. : “ Citoyens, le renvoi de Necker est le tocsin d’une Saint-Barthélemy des patriotes. Ce soir même, tous les bataillons suisses et allemands sortiront du Champ-de-Mars pour nous égorger. Il ne nous reste qu’une ressource, c’est de courir aux armes et de prendre les cocardes pour nous reconnaitre” dit-il à la foule assemblée et cette cocarde ce sont des feuilles de maronniers. Elle sera ensuite aux couleurs bleu, blanc et rouge, dont a dit qu’elles étaient l’association des couleurs de la ville de Paris avec le blanc de la royauté, et qu’on retrouvera dans le nouveau drapeau de la Révolution. Selon Hervé Pinoteau , La Fayette serait l'auteur de l'adjonction du blanc dans cette nouvelle cocarde tricolore : le rouge et le bleu formaient en effet la livrée du duc d'Orléans qu'il détestait et il considéra qu'il fallait la « bourboniser ». Montjoie écrivit aussi : « C'étoit bien là, les couleurs du premier prince du sang ; la chose sautait aux yeux ; chacun le dit, et cependant par un effet de ce charme qui fascinait tous les esprits, chacun sans réfléchir sur cette bizarrerie, prit la cocarde bleue et rouge. ».
  Lafayette était le président du club des feuillants, scission de celui des jacobins, qui souhaitaient conserver la dynastie des Bourbon comme Roi constitutionnel. Mais la fuite à Varennes lui portera un coup sévère. En avril 1792, il passe à l'ennemi, mais la rancune tenace de Marie Antoinette le fit emprisonner par les autrichiens jusqu'en 1797. En 1830, c'est lui qui présentera Louis-Philippe, ancien "général Egalité" et fils de Philippe Egalité comme lieutenant général du royaume après l'abdication de Charles X (frère cadet de Louis XVI), faisant avec le fils ce qu'il avait refusé de faire avec le père.

  • Monsieur König soyez remercié de ce commentaire. Permettez que soit ajouté quelques précisions qui viendront "éclairer" certains aspects obsurs du mythe Lafayette. Les mémoires de Madame Elliot, rédigées à la demande et à l'intention du roi d' Angleterre Geotges III sur la révolution française incluant la "terreur" ne laissent aucun doute sur les manoeuvres sournoises de du Motier de Lafayette. Philippe d'Orléans du Egalité fut le jouet, la marionette du "parti de Lafayette" qui était en réalité celui du GO (Grand Orient) Toutes les horreurs et les exactions le plus ignobles sont issues des planches en loge des franc_maçons du GO. Les prétendues Lumières c'est eux - la déchristianisation, c'est eux - la terreur c'est eux - l'assassinat des Louis XVI et de la reine c'est eux etout le reste. Cerstes on nous sortira de a naphtaline les Schoelcher - Jules Ferry et ses hussards noirds de l'éducation nationale les Clémenceau etc etc mais il n'empêche que c'est en raison de "leur raison" que la France est aujourd'hui le seul pays à avoir subit 1" changements de régime depuis 1789. Il convient de constater que les périodes importantes ont été brèves et n'étaient pas placées sous le magistère de la maçonnerie du GO. Merci à de Gaulle pour les trentes glorieuses (58 / 69) qui ont duré ONZEans. dont l'héritage fut "bouffé et dilaîdé par les Giscard jusqu''à Macron en passant lar le calamiteux Mitran. qui sans en être à laissé le champ libre à toute la maçonnerie GO Illustrant ainsi la méthode Lafayette avec le billard à multiples bandes entre Philippe d'Orléans (grand maître du GO) et son rôle de traite et faux protecteur de Louis XVI. En résumé: "Lafayette de la merde dans un bas de soie" tiens comme le diable boiteux !!!