L’appel à la mobilisation, de l’association F.M.R. (Franc-Maçonnerie régulière), en invitant les frères à « conserver des disponibilités en début du mois de février, pour un EVENEMENT FONDATEUR » (Voir ICI) s’est accompagnée de propositions diverses dont celles de « donner le pouvoir exécutif aux Loges et le pouvoir spirituel aux Rites »
Voici maintenant que le blog des pro-stifani, l’Accacia, s’est décidé à répondre en invitant à son tour les frères de la Grande Loge Nationale Française à réfléchir sur ces propositions qui sonneraient le glas de la franc-maçonnerie régulière en France.
Nous pouvons lire depuis hier la proposition suivante émanant des Frères de FMR/ Myosotis : « Nous avons réalisé la synthèse de toutes les réflexions. Aussi, sur des bases innovantes par rapport à tout ce qui existe actuellement, sommes-nous en capacité de vous proposer une organisation qui donne le pouvoir exécutif aux Loges et le pouvoir spirituel aux Rites, et qui régule les interfaces entre les deux pouvoirs dans le respect des valeurs Maçonniques fondamentales et traditionnelles. »
« Donner le pouvoir exécutif aux Loges » : ce mode d’organisation reviendrait à faire de chaque loge une unité autonome, organisée sur le mode associatif Loi 1901, selon un règlement intérieur à définir, mais assujettie à toutes les contraintes associatives (comptes, commissaire aux comptes, responsabilité civile et pénale des dirigeants : VM et Trésorier, locaux à gérer, etc.). Combien de VM et de Trésoriers sont prêts à endosser la responsabilité personnelle de chaque loge ? Combien sont prêts à prendre sur leur temps pour accomplir toutes les tâches administratives conséquentes d’une telle organisation ? Est-ce le souhait des Frères ?
Si chaque loge a un pouvoir exécutif propre, comment pouvoir espérer avoir un ensemble cohérent et régulé ? La fédération de Loges, elle-même structure associative, s’imposera-t-elle à tous ? La règle en douze points, les us et coutumes et autres références rappelées sans cesse, ne donneront pas la solution. On en reviendra donc à une forme de centralisme, obligatoire dans un groupe de 45000 membres, sous peine de sombrer dans l’anarchie et le désordre le plus complet.
Quid de la gestion du parc immobilier ? Qui sera responsable de la sécurité des FF, qui sera responsable financièrement, quid des emprunts en cours ? Vendre le parc ? Mais où se réunir ? Dans des salles de restaurant ou d’hôtel, au risque d’engager la responsabilité de l’hôte ? Et les questions de même nature sont nombreuses et non résolues.
La suite de l’article de l’Accacia : « GLNF : Réfléchissons à L’Avenir !«