Quel lien entre cette boisson ancestrale et la Franc-Maçonnerie ? C’est que l’article publié Benoit Noël, docteur en histoire de l’art, tente de démontrer …Quelques révélations, quelques belles anecdotes, quelques photos, et …. à vous de le découvrir….
Extrait :
La franc-maçonnerie est tendance. Un sujet up pour les dîners ternes. Les romans de Dan Brown y sont pour beaucoup. Le Da Vinci Code (2003) a ravivé une mèche et le Symbole perdu (2009) en a rajouté une tartine. La refonte du Musée de la franc-maçonnerie au siège du Grand Orient de France (16, rue Cadet – Paris 9è), l’édition d’une avalanche d’essais dont ceux analysant les romans précités ou la parution désormais bimestrielle du magazine : Franc-Maçonnerie – Une vision citoyenne du monde attestent amplement de cet engouement. J’ai pour ma part commis quatre petits textes me valant de nombreux mails anxieux ou interpellations passionnées dans les salons littéraires. Le premier article paru dans la revue Lettres comtoises (2005) analyse certains rapports du peintre Gustave Courbet à la franc-maçonnerie très bien implantée en terre comtoise ; le second prolonge et dote d’iconographie le premier (chapitre sur le peintre Amand Gautier dans le livre Parisiana en 2006) ; le troisième est l’entrée Franc-Maçonnerie de mon Abécédaire de l’absinthe (2006), et le quatrième est une contribution à cette tribune au fil de laquelle je rappelais la qualité de maçon du père des Veil-Picard lesquels furent durablement patrons de Pernod Fils (L’Absinthe Pernod Fils, victime collatérale de l’antisémitisme ayant mené à l’affaire Dreyfus). Enfin, en 2007, l’historien d’art Bruno Chenique –notamment expert de Théodore Géricault- a aimablement cité mes recherches sur G. Courbet dans sa communication au colloque du Musée d’Orsay : Courbet à neuf. Je n’ai pas l’intention de reprendre ici tous les éléments de ces débats mais souhaite tenter autre chose : l’histoire en images explicites pour tous.