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LA VOIX LIBRE DES FRANCS-MAÇONS… REVIENT AVEC… LE NUMÉRO 5 – SPÉCIAL TRANSHUMANISME

Après deux ans d’interruption, La Voix Libre des Francs-Maçons avec son numéro 5 consacré au thème du « TRANSHUMANISME » avec de trés nombreuses contributions.

Il reparaît avec un nouveau format (A4) et plus de contenus soit 64 pages. La périodicité aussi a changé : la revue est trimestrielle.

La Voix libre des Franc-Maçons est un magazine papier et un magazine en ligne.

Il est écrit par tous ceux qui, Franc-Maçons et humanistes, mènent réflexion et action pour améliorer l’homme et la société. Vous pouvez participer à la rédaction de chacun des magazinesafin que nous nous enrichissions de nos différentes réflexions, préoccupations, projets. Nous ne cherchons pas à donner une image de la Maçonnerie, de son histoire, de ses clochers… nous souhaitons donner à connaître, de manière vivante, les réflexions sociales et spirituelles qui animent cette grande fraternité humaine pour qui l’humain et la vie sont le centre de l’union.


Abonnement : 25 euros par an pour 4 numéros.

Edito : Sur la voie d’un nouvel humanisme ?

Avez-vous déjà imaginé tout ce que Big Brother peut faire pour vous ?

Sans doute pas, car au fil des évolutions (révolutions) idéologiques, technologiques, on est déjà dans le domaine de l’impensable. Seule la Science-Fiction a peut-être déjà touché du doigt ce qui nous attend d’ici vingt à cinquante ans.

Voulez-vous ouvrir sans difficulté la porte de votre bureau sécurisé ? Vous accepterez bien une petite puce électronique… qui d’ailleurs un jour ou l’autre vous servira peut être aussi de carte d’identité, voire de dossier médical intégré à votre corps… Aujourd’hui des producteurs de puces électroniques humaines organisent partout dans le monde des « implant parties », qui ont beaucoup de succès chez les cadres en quête d’efficacité. Ceux qui ont le courage sautent le pas. Ils sont regardés comme des héros. Un petit coup de seringue indolore, et vous faite partie du gratin ; Vous êtes sur le dessus du panier. On est dans le domaine du ludique. L’implantation est volontaire. Ouvrir une porte avec votre bras, faciliter le paiement sans contact… Quel bonheur ! Nous en sommes déjà là.

Maintenant, suivez-moi jusqu’en 2040. Vous devez subir une opération. Vous avalerez bien notre jolie petite poudre blanche bourrée de nano robots, qui, grâce aux ordres transmis par des cyber chirurgiens à la puce électronique que vous portez depuis déjà quinze ans, iront tout réparer dans votre corps sans même que vous ayez besoin de sortir de votre lit ! Quelle économie pour la sécurité sociale ! Plus d’infirmières, plus de lits, plus de pansements, plus de soins…

Le seul problème, c’est qu’il a été prouvé que ces nano particules, que nous ingérons déjà à notre insu dans certains produits de supermarché, sont capables de modifier nos séquences ADN. Vous ne savez pas comment ? Ca tombe bien, les scientifiques non plus. Du moins pas encore, car quand ils le sauront, ils ne manqueront pas d’en orienter l’usage pour nous modifier en profondeur, ou plus courtoisement, nous augmenter. Si toutefois vous n’avez pas déjà attrapé un cancer à cause des nanoparticules que nous avalons aujourd’hui dans des médicaments contre la douleur ou des additifs d’hypermarché. Ne souriez pas. Ce sont des sujets très sérieux. Et au croisement de la robotique, des neurosciences et de l’intelligence artificielle,  nous sommes déjà demain. L’ambition des start-up et think tanks de la Silicon Valley serait même de nous rendre immortels en nous donnant la possibilité de télécharger le contenu de notre cerveau sur un ordinateur, pour pouvoir nous incarner ensuite dans n’importe quel cyborg. Car ce qu’il faut éradiquer, ce n’est pas l’espèce humaine… bien qu’on pourrait se poser la question. Non, ce qu’on doit éliminer, purement et simplement, c’est la mort. Le mythe fondateur du transhumanisme est à la fois séculaire et enfantin : c’est d’abord et avant tout, faire un gros pied de nez à la Camarde. Mais un pied de nez qui n’est pas sans conséquences.

Ceci pose naturellement des questions éthiques et notamment celle de notre devenir en tant qu’êtres humains. Quelles mutations connaîtra notre humanité ? Pourquoi l’augmenter ? A quelles fins ? Quid de notre libre arbitre, de l’humanisme des Lumières ? Qui décide de notre destin ? Doit-on déclarer une guerre absolue à la mort et s’autoriser collectivement à vivre plusieurs centaines d’années ? Sous quelle forme ? Et tout simplement, demain, serons-nous encore humains ? Quel est notre rôle à nous Francs-Maçons dans ce débat ? Avons-nous notre mot à dire face à des évolutions technologiques qui touchent à l’intime et peuvent générer le meilleur comme le pire ? Faut-il s’opposer à ces transformations et jeter le bébé avec l’eau du bain, ou bien au contraire, les accompagner ?

Il me semble que le plus important et le plus urgent, est d’ouvrir le débat et de se poser réellement toutes ces questions… Le transhumanisme n’est pas un sujet de conversation de salon. Il faut que chacun mène dans l’intime sa réflexion et apporte sa pierre, voire participe vigoureusement à un débat public de grande envergure qui a pour enjeu rien de moins que le devenir de l’humanité.

Il convient aujourd’hui d’y réfléchir très sérieusement si nous souhaitons garder la possibilité de donner collectivement à l’humanisme une nouvelle orientation, en cette première moitié de XXIème siècle… au risque de le voir, tout simplement, disparaître, en même temps que notre humanité.

Table des matières 

 

A.S.:

View Comments (3)

  • Je me suis abonnée en novembre 2015 pour la somme de 25,00 euros.
    A ce jour je n'ai reçu qu'un numéro et un hors série. Après plusieurs relances de ma part
    plus de nouvelles. Je ne vais donc pas recommencer .... en attendant bonjour la malhonnêteté.

    • Vous n'êtes pas la seule et nous en sommes désolés. La publication s'est interrompue pendant deux ans à partir de janvier 2016 et reprend maintenant. Tous nos abonnés vont recevoir la revue chez eux et auront un an d'abonnement à partir de ce numéro d'avril 2018. Elle change à la fois de forme et de mode de distribution. Tout d'abord les contenus : le format est plus grand : la revue est publiée en A4 64 pages contre A5 32 pages pour les éditions précédentes. Ensuite la distribution : vous ne la trouverez plus en kiosque. Les commissions des distributeurs sont telles que la quantité des ventes (pourtant importantes) ne remboursait même pas l'impression. Vous pourrez vous la procurer en ligne sur notre site ou bien dans une liste de librairies qui sera bientôt publiée sur le site voix-libre.fr
      Nous remercions tous nos abonnés pour leur patience et leur confiance.

      • Dois je comprendre que je vais, à partir, de maintenant recevoir la revue à laquelle je me suis abonnée il y a 3 ans ? Si tel est le cas merci.