La tradition martinésiste – Théosophie et théurgie des élus coëns
par Serge CAILLET (Le Mercure Dauphinois – 13 octobre 2021 – 246 pages)
La tradition martinésiste apparaît en France, au XVIIIe siècle, portée par l’homme qui lui a donné son nom: Martines de Pasqually (1710? – 1774), fondateur et premier grand souverain de l’Ordre des chevaliers maçons élus coëns de l’Univers. Elle a été transmise à sa suite par Louis-Claude de Saint- Martin, le Philosophe inconnu, dans son œuvre, et par Jean-Baptiste Willermoz, dans les grades et les instructions du Rite écossais rectifié.
Cette tradition à part entière s’apparente à certaines formes de la kabbale, sans être pour autant de nature kabbalistique. Mais elle se rattache surtout, par des relais qui restent encore mystérieux, à certains courants du judéo- christianisme des premiers siècles de notre ère.
La tradition martinésiste comprend une doctrine théosophique d’une richesse inouïe. On y enseigne la nature de Dieu, l’émanation des esprits ou des anges, et de l’homme, leur prévarication et leur chute dans les formes célestes et terrestres, les rapports entre les êtres, la nature des corps et des âmes, sous l’angle de l’arithmosophie, c’est-à-dire de la sagesse des nombres, comme expression de ces réalités supérieures.
Mais la tradition martinésiste enseigne aussi une pratique théurgique complexe, spécifique à l’Ordre des élus coëns : le culte primitif transmis par les grands élus, depuis Adam jusqu’au Christ, et confié par Martines de Pasqually aux élus coëns.
Serge Caillet, qui fut l’élève et le collaborateur de Robert Amadou, étudie la tradition martinésiste depuis une quarantaine d’années, et il a animé de nombreux séminaires sur le martinésisme. Après avoir décrypté et commenté les rituels de réception des élus coëns dans le livre paru au Mercure Dauphinois, il nous livre aujourd’hui une explication, point par point, des grands thèmes de la tradition martinésiste, basée sur l’étude des textes et des nombreuses figures explicatives.
Avec cette synthèse sans pareille, Serge Caillet éclaire d’un jour nouveau la tradition martinésiste, en donnant à tous les amateurs de choses cachées les clefs de la théosophie et de la théurgie des élus coëns.
Historien de l’ésotérisme et des sociétés initiatiques, Serge Caillet est l’auteur de nombreuses études sur le rosicrucianisme, la franc-maçonnerie égyptienne et le martinisme. Il dirige également l’Institut Eléazar, qui dispense des cours par correspondance consacrés à l’étude de la doctrine de Martines de Pasqually. Serge Caillet, qui fut l’élève et le collaborateur de Robert Amadou, étudie la Tradition martinésiste depuis une quarantaine d’années, et il a animé de nombreux séminaires sur le martinésisme.