La vie actuelle dans la déshumanisation de l’homme et la nécessité pour l’homme de vivre sur la base de valeurs morales et universelles. Dans le cas du franc-maçon, il doit être régi par les douze règles maçonniques de régularité universelle qui figurent dans la « Constitution et Règlements de la GLLP/GLRP ». En mettant l’accent sur les « Règles de tolérance ».
Valeurs morales et fondamentales
Six valeurs morales
- Gentillesse
- Bonheur
- Vertus humaines
- La liberté soumise à la raison
- Intégrité
- Éthique
Six valeurs universelles
- Liberté
- Égalité
- Fraternité
- Vrai
- Solidarité
- Tolérance
Nous vivons dans un monde de plus en plus dépendant de la science et de la technologie, qui ne peuvent être distinguées par leur interaction progressive, mais qui « travaillent » ensemble à la déshumanisation des êtres humains.
Il est vrai que l’évolution des technologies a introduit des améliorations notables dans les conditions de vie des populations, mais on ne peut ignorer la détérioration progressive de la qualité de vie environnementale et les risques d’une mondialisation effrénée.
Face au piétinement de la dignité humaine, les valeurs de la Franc-maçonnerie sont pleinement actualisées dans le monde d’aujourd’hui.
La franc-maçonnerie a un caractère universel, philanthropique, philosophique, éclectique et progressiste, elle promeut l’amour et la vérité, en la complétant par l’étude des sciences morales et des arts.
Les francs-maçons doivent être guidés dans leur vie quotidienne par des règles de conduite fondées sur un ensemble de valeurs morales, applicables dans les relations entre tous les éléments d’une même société.
Dans le cas particulier d’un franc-maçon, sa vie doit être strictement limitée à l’obéissance aux valeurs maçonniques qui constituent le respect des douze Règles maçonniques de régularité universelle « Repères », contenues dans la « Constitution et Règlement de la GLLP/GLRP ». , comme texte définitif et immuable.
Règles de tolérance
Nous sommes tous des êtres sociables, mais chacun a une individualité dont nous savons qu’elle n’est pas parfaite sous certains aspects, même si ceux-ci sont les plus intrinsèques. Vivre en société entraîne inévitablement des conflits de valeurs pour chacun. Parfois, les limites de « l’intégration » d’une personne sont très différentes de celles de son « adversaire », dans ce cas une « grande dose de tolérance » est nécessaire, dans le respect de l’espace individuel de chacun, pour sauver cette relation.
D’une manière plus large, les francs-maçons ont toujours mis en œuvre des attitudes de respect et de tolérance à l’entrée dans un État laïc, garantissant la liberté de culte de chacun.
Saint Thomas d’Aquin disait que « la tolérance équivaut à la patience ».
Malheureusement, les règles de tolérance qui semblent si évidentes doivent être vaincues, et c’est ce qu’ont fait les signataires de la Charte des Nations Unies en mettant en œuvre une règle fondamentale :
« Pratiquez la tolérance et vivez en paix les uns avec les autres dans un esprit de bon voisinage »
En remontant un peu plus loin, c’est la lutte que notre I∴ Voltaire (commencée le 7 mars 1778, déjà octogénaire et l’année de sa mort) qui mena une bataille philosophique passionnée, contre l’intolérance, le sectarisme et l’injustice qui légitimait .
L’homme d’aujourd’hui se retrouve endurci, avec les yeux aveugles d’Œdipe et les oreilles fermées d’Ulysse, aveugle et sourd aux mélodies de l’Humanisme, ils n’ont entendu que ce qu’on lui disait depuis sa naissance « tu es le plus grand » et nous avons créé une « génération de princesses et de champions », totalement indifférents à leurs semblables.
« L’amour fraternel entre frères » doit être le fondement des valeurs de liberté, de tolérance et de solidarité.
Et parce que « Dieu est l’Architecte suprême de l’Univers », l’amour fraternel entre frères sera la Mesure de toutes choses.
La franc-maçonnerie a un caractère universel, philanthropique, philosophique, éclectique et progressiste, elle promeut l’amour et la vérité, en la complétant par l’étude des sciences morales et des arts.
António Diniz Flores (Brotero)