Une tout autre vision et approche de ce magnifique monument religieux (ou lieu saint)… Pour ceux et celles qui visiteront prochainement Paris…
Voir également le site de « Notre Dame de Paris«
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Au Moyen-Âge le feu ardent, ou petite vérole, ayant fait périr 14.000 personnes, on sortit la châsse de sainte-Geneviève sur le parvis et tous les malades qui se pressaient là furent guéris, sauf trois incrédules. Depuis lors, ceux qui souffraient du « mal des ardents » venaient se faire soigner devant le portail nord où les médecins prirent l’habitude de donner leur consultation.
Autre détail qui mérite l’attention, le coq qui fait office de girouette à 96 m du sol renferme de précieuses reliques des saints protecteurs de Paris et des fragments présumés de la couronne d’épines du Christ.
Une étrange coutume est également attesté, le jour de la Pentecôte, pendant l’office, on jetait, par les trous pratiqués dans la voûte de l’édifice, des oiseaux vivants, des fleurs, des étoupes enflammées, pour figurer la descente du Saint-Esprit sur les Apôtres. Le jour de l’Assomption, on jonchait le sol d’herbes fraîches.
La Magie et la sorcellerie sont évidemment attestées par les légendes de Notre-Dame de Paris. On raconte qu’à l’époque de la construction de la cathédrale, un ouvrier serrurier s’étant présenté pour être reçu maître dans sa corporation, on lui imposa pour chef-d’oeuvre de ferrer les portes d’entrée. Il se mit à l’ouvrage, mais bientôt le travail lui parut au-dessus de ses capacités, et le diable, sous le pseudonyme de Biscornet, lui proposa d’achever l’oeuvre à sa place, en échange de son âme. Le lendemain, les quatre portes des deux portails latéraux étaient ferrées; cependant Biscornet se déclara incapable de forger les ferrures du portail central parce que c’était là que passait le Saint-Sacrement. L’ouvrier se trouva donc délié de son serment; il garda néanmoins les pentures et fut reçu maître. Ces fers avaient 7 m de haut, 4 m de large et s’étendaient sur la totalité de chaque portail sans la moindre solution de continuité. Dans les bandes transversales étaient représentées des figurines en relief surmontées de deux cornes, où l’on reconnut facilement la signature du diable.
Il faut signaler que Notre-Dame à l’instar de nombreux monuments cultuels chrétiens, est bâti sur l’emplacement d’un ancien Temple de Jupiter. Donc cet endroit, fut de tout temps, un haut-lieu spirituel de la Gaule romaine, puis de la France.
La basilique parisienne possède un précieux privilège: les 24 bas-reliefs du portail central, dit « du Jugement », y sont reproduits dans les vitraux du XIIIe s. de la Rose occidentale, de même que le zodiaque et les « occupations de l’année » du portail Nord, ou « portail de la Vierge ». Si la Rose-Nord, qui a pour thème les livres de la Bible hébraïque, pour couleur dominante le bleu, ne reçoit d’autre lumière que celle des étoiles du septentrion, si la Rose Sud, qui montre les livres chrétiens, où dominent le blanc et le jaune, est traversée par les rayons du plein midi, la Rose Occidentale s’illumine au soleil couchant. Sa couleur dominante est le rouge, sur fond bleu. Elle ne comporte aucun sujet religieux à l’exception, en son centre, d’une Vierge portant l’Enfant qui date du XIXe s.
Les tours de la cathédrale représentent les deux colonnes du Temple de Salomon, Yakin et Boaz, où les maçons médiévaux recevaient leur salaire. Le thème de la troisième Rose est le travail de la terre et ses fruits. Cette terre est la Terre des Sages, c’est-à-dire la matière du Grand Oeuvre des alchimistes.
Le grand portail:
Devant Notre-Dame, au grand portail, dit porche central ou du Jugement, au-dessous du Christ debout, juste au milieu et à hauteur des yeux, on remarque une petite statue: une femme assise représente l’Alchimie. « Sa tête touche aux ondes du ciel », elle tient de la main gauche le sceptre de l’Art Royal, tandis que de la droite elle tient de la maintient, debout sur son avant-bras, deux livres; « l’un est fermé qui symbolise le sujet grossier, et l’autre ouvert qui figure la même matière passive après qu’elle a subi la pénétration de l’esprit.
Elle tient devant elle une échelle à 9 degrés -scala philosophorum- dont les alchimistes doivent patiemment gravir les échelons tout au long des 9 opétations qui les conduiront à la réalisation de l’Oeuvre. Sur les faces latérales des contreforts qui limitent le grand portail, à hauteur de l’oeil, deux petits bas-reliefs sont encastrés chacun dans un olive.
Sur celui de gauche, nous voyons un homme arrêté devant une source: l’alchimiste contemple la Fontaine mystérieuse qui jaillit avec impétuosité du vieux chêne creux.
Ce chêne creux représente, pour les alchimistes, leur fourneau, l’Athanor. On remarque un oiseau perché sur l’arbre: il figure la nature volatile du composant.
En face de ce motif, le contrefort opposé montre la cuisson du compost philosophal:
Un chevalier en armure, qui paraît être sur la terrasse d’une forteresse (on remarque des créneaux derrière lui), menace de son javelot une forme imprécise qu’il est difficile d’identifier « mais il se pourrait qu’elle eût été une masse rocheuse », estime le maître Canseliet. Derrière notre combattant, on distingue un athanor sous lequel brûle une flamme.
Les frises qui s’étendent de chaque côté du porche, sur deux rangs superposés, comportent chacune 12 sujets ayant au travail alchimique.
En allant de l’extérieur vers l’intérieur, et en commençant par le rang supérieur de gauche, nous voyons, sur le premier bas-relief, l’image du corbeau, symbole de la couleur noire; alors que la femme qui tient le disque symbolise la putréfaction.
Le second bas-relief présente un caducée, symbole de Mercure. Le médaillon suivant représente une femme dont les longs cheveux sont semblables à des flammes. Elle presse sur sa poitrine le disque de la Salamandre « qui vit du feu et se nourrit du feu » ainsi que l’écrit Fulcanelli. C’est la calcination.
Le quatrième sujet: un personnage expose l’image du Bélier, symbole du principe métallique mâle. La femme qui vient ensuite montre l’oriflamme aux trois pennons, qui symbolise les trois Couleurs de l’Oeuvre: le noir, le blanc et le rouge; elle personnifie l’Evolution.
Le sixième médaillon représente la Philosophie. Le disque que présente la femme porte une croix grecque: l’expression des quatre éléments. En haut du disque, à gauche, on distingue encore le soleil, mais à droite, la lune a été martelée: ce sont les deux principes métalliques, soufre et mercure.
Examinons maintenant le côté droit du porche:
Sur le premier bas-relief de cette série, une femme tient un disque sur lequel on distingue nettement l’Athanor, mais coupé dans le sens de la longueur, et qui montre ainsi l’intérieur de l’appareil, et la partie destinée à supporter le résultat de l’Oeuvre. D’ailleurs, cette femme tient une pierre de la main droite qu’elle semble présenter comme le sujet du labeur philosophal.
Sur le médaillon suivant, une femme présente un disque sur lequel, avec un peu d’attention, on peut distinguer un griffon. Cet animal mythologique a la tête, la poitrine et les pattes de devant d’un aigle, tandis que le reste du corps est celui d’un lion. C’est l’union des deux principes opposés: c’est la première conjonction.
Puis, une femme nous désigne les matériaux nécessaires à la fabrication du vaisseau hermétique: elle tient à la main un morceau de bois; le chêne sculpté sur le disque qu’elle maintient contre elle indique, sans équivoque, l’essence de ce bois.
Passons au dixième sujet: une femme tient un écu sur lequel est sculpté un animal fabuleux, tenant à la fois du coq et du renard: c’est le symbole du Soufre rouge et incombustible.
Sur le motif suivant, un taureau est sculpté sur un disque. Cet animal étant consacré au Soleil, représente le Soufre, principe mâle.
Enfin, le dernier personnage est un chevalier recouvert de son armure. Il lève son épée d’une main, tandis que, de l’autre, il maintient un écusson sur lequel on voit distinctement un lion. Nous ne pouvons savoir aujourd’hui si cet animal était vert ou rouge; mais il est certain que le lion est le signe de l’or, tant alchimique que naturel.
Examinons à présent le rang inférieur du soubassement:
Deux des douze médaillons ont trop souffert des intempéries pour qu’il soit possible de les déchiffrer: ce sont le cinquième médaillon du côté gauche, et le onzième, à droite.
Auprès du contrefort, le premier sujet nous présente un cavalier désarçonné qui s’accroche à sa monture: le cheval est un symbole de rapidité et de légèreté; il figure la partie volatile qui se dégage du corps métallique grossier, représenté par le cavalier. C’est la Dissolution philosophique.
Au médaillon suivant, un personnage qui semble courir nous présente un miroir, tandis que, de l’autre main, il élève la corne d’abondance. Près de lui, on remarque l’Arbre de vie. Le rébus se déchiffre ainsi: le miroir figure le mercure grâce auquel le Sage découvre les secrets de la Nature, l’Arbre de vie en marque la vertu, et la corne d’abondance, le résultat.
Le troisième sujet nous montre un personnage découvrant une balance. C’est là l’indication que tout doit être pesé avec soin dans l’Oeuvre alchimique. Puis, c’est un vieillard qui s’appuie sur un bloc de pierre; sa main gauche est glissée dans une sorte de manchon. Ce vieillard représente Saturne, emblème de la décomposition qui engendre la couleur noire.
Le sixième médaillon est un rappel du premier: un personnage -qui peut être l’Alchimiste- mains jointes, admire un sujet féminin reflété dans un miroir, miroir dans lequel « on voit toute la nature à découvert ».
A droite du porche, le médaillon nous montre un personnage qui va franchir, ébloui, le seuil du Palais Royal. A ses pieds -placés en équerre- est tombé le voile de la porte, qu’il vient d’arracher. Ce personnage était jadis peint en vert, tandis que l’intérieur du Palais était pourpre. Il s’agit là, selon l’expression poétique de Philalète, de « l’Entrée au Palais fermé du Roy ».
Puis, ensuite, nous voyons deux enfants qui se battent; l’un d’eux a laissé tomber un pot, l’autre une pierre. Ce sont les deux principes opposés, qui s’affrontent, le fixe et le volatil, ainsi que nous l’indique le sexe différent des jeunes gens.
Le bas-relief suivant présente une reine assise qui, d’un coup de pied, renverse un jeune homme agenouillé devant elle. Cette scène représente la dissolution du sujet vulgaire, pour obtenir le mercure commun des Philosophes.
Enfin, le dernier médaillon montre un guerrier dont l’épée est à terre; il regarde un bélier au pied d’un arbre qui porte trois énormes fruits, on aperçoit, dans cet arbre, la silhouette d’un oiseau. Deux interprétations peuvent être envisagées; la première: Jason conquiert la toison d’Or, et l’arbre est celui du Jardin des Hespérides, deux thèmes chers aux alchimistes. La seconde interprétation: il se pourrait que le Bélier indique la saison favorable pour commencer l’Oeuvre alchimique, l’oiseau préciserait alors la nature volatile du composé, tandis que l’arbre serait l’arbre solaire duquel il faut extraire l’eau, selon le Cosmopolite.
II – PORTAIL NORD OU DE LA VIERGE:
Ce portail gauche est traditionnellement appelé, Portail de la Vierge.
Au centre du tympan, on remarque une scène de la vie du Christ: Jésus ressuscitant Lazare; sur le sarcophage, 7 cercles sont sculptés: ils ont attiré l’attention de Fulcanelli qui les considère comme « les symboles des 7 métaux planétaires ». En regardant attentivement, on remarque que le cercle central est décoré d’une façon particulière, et les six autres se répètent deux à deux. D’après Fulcanelli, le cercle central symboliserait le Soleil, les deux cercles qui l’entourent représenteraient Mars et Vénus, puis Jupiter et Mercure, et les cercles des extrémités indiqueraient Saturne et la Lune.
A l’extrême gauche, le soubassement de ce portail présente également de curieux motifs: voici un chien et deux colombes, que les alchimistes appellent le Chien de Corascène et les Colombes de Diane. Puis un agneau; et un homme qui se retourne, hiéroglyphe de l’opération qui consiste à volatiliser le fixe et à fixer le volatil. 4
C’est dans cette partie du porche que se trouvait autrefois le corbeau sculpté dont parla Victor Hugo, et qui est un des symboles les plus importants de l’élaboration physique. En outre, une légende subsista longtemps: on racontait que Guillaume de Paris avait caché la pierre philosophale dans l’un des piliers de la nef; et le regard du corbeau, disait-on, indiquait la place exacte de la cachette.
A main gauche de ce même portail, on voit les 12 signes du Zodiaque, divisés en deux parties:
« En la première partie du côté droit, sont les signes du Verseur d’eau et des Poissons, qui sont hors d’oeuvre, ce qu’il faut remarquer et noter.
Puis en oeuvre sont le Bélier, le Taureau et les Jumeaux, au-dessus l’un de l’autre.
Et au-dessous des Jumeaux est le signe du Lion, quoique ce ne soit pas son rang, car il appartient à l’Ecrevisse (le Cancer)…
Au bas, un peu au-dessus du Verseau et vis-à-vis des Poissons, l’on voit un Dragon volant, qui semble regarder seulement et fixement: Aries, Taurus et Gemini, c’est-à-dire les trois signes du Printemps, qui sont le Bélier, le Taureau et les Jumeaux.
Ce dragon volant qui représente l’esprit universel, et qui regarde fixement les trois figures, semble nous dire que ces trois mois sont les seuls dans le cours desquels l’on peut recueillir fructueusement cette matière céleste, que l’on appelle lumière de vie…
En la seconde partie de ce Portail, au côté gauche et tout en haut, est le signe de l’Ecrevisse, à la place du Lion.
Sur la même ligne que l’Ecrevisse, sont la Vierge, la Balance et le Scorpion, tous quatre en oeuvre. Et ensuite le Sagittaire et le Capricorne, qui sont hors d’oeuvre.
On remarque aussi, sous ce porche, à gauche, un petit bas-relief très curieux: un enfant tombe d’une jarre, que tient un ange qui fait le geste de frapper cet enfant. Sans doute, s’agit-il là du « Massacre des Innocents », allégorie chère à Nicolas Flamel,et, nous dit Canseliet : « qui cache un point secret de la pratique ».
III – Portail Sud, ou de Sainte Anne:
A droite du portail central, le Portail de sainte Anne ne nous offre qu’un seul motif, mais d’un grand intérêt; car c’est au pilier central de ce porche qu’était accotée la statue de Saint Marcel.
Cette statue exprime la voie sèche, la voie la plus rapide pour réaliser l’Oeuvre alchimique, et un alchimiste en donne l’indication:
« Vois, dit Grillot de Givry, sculpté sur le portail droit de Notre-Dame de Paris, l’évêque juché sur l’aludel où se sublime, enchaîné dans les limbes, le mercure philosophal. Il t’enseigne d’où provient le feu sacré; et le Chapitre laissant, par une tradition séculaire, cette porte fermée toute l’année, t’indique que c’est ici la voie non vulgaire, inconnue à la foule et réservée au petit nombre des élus de la Sapience. »
Cependant, ce pilier a été refait, et le socle original de la statue se trouve actuellement dans la tour nord de la cathédrale.
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'-' r2¥∆ x Found.
as the words rise... give me liberty or give me death .ones knowledge, that death its define as a struggle to the end so much more compared to liberty as a celebration to freedom of all nationality's.