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LA SOCIÉTÉ OLYMPIQUE – Loge L’Olym­pique de la Parfaite Estime

MISCELLANÉES MAÇONNIQUES par Guy Chassagnard

En franc-maçon de tradition, attaché à l’histoire de ce qui fut jadis le Métier de la Maçonnerie avant que de devenir la Maçonnerie spéculative des Maçons libres et acceptés, notre frère Guy Chassagnard met en chroniques ce qu’il a appris dans le temple et… dans les textes ; en quarante et quelques années de pratique maçonnique. Ceci selon un principe qui lui est cher : Apprendre en apprenti, comprendre en compagnon, partager en maître.

Chronique 252

1786 – La Société Olympique

Il s’agit d’un opuscule de quatre-vingts pages, trouvé à la Bibliothèque nationale de France, datant de 1786 et portant pour simple titre : Société Olympique

Y figurent les noms et adresses des membres, abonnés et musiciens de cette société de concert, liée en son temps à la Loge L’Olym­pique de la Parfaite Estime – fondée en 1779 par la Mère-Loge Écossaise du Contrat Social.

« L’origine et la nature essentielle de la Loge et Société Olympique, apprend-on à la lecture des premières pages, est absolument maçonnique. Son titre lui a été accordé par le Grand Orient de France. […] 

« Son objet principal et intéressant pour le plus grand nombre des Maçons qui se sont réunis pour la former, et de ceux qui s’y sont associés depuis, est l’établissement, à Paris, d’un Concert qui puisse à quel­ques égards remplacer la perte du Concert des Amateurs [société de concert disparue en 1781]. 

« Mais comme la jouissance de ce Concert est exclusivement réservée aux Membres de la Société, précise le texte, pour pouvoir la faire partager aux Fem­mes, il a fallu joindre à la première Loge, une Loge d’Adoption.

« Pour réunir à la fois dans cette Société les avantages de tous genres dont elle peut être susceptible, les sept premiers Fondateurs ont cru devoir s’associer un plus grand nombre de Coopérateurs. […] 

« On ne peut être Membre de la Société sans être ou devenir Maçon. 

« On ne peut jouir d’aucun des avan­tages, ni du Concert, ni de la So­ciété, ni de la Loge d’Adoption sans être Membre de la Loge Olympique ; mais une fois admis, ses Membres ont la liberté de suivre ou de négliger la suite des Travaux maçonniques au-delà du premier Grade ou d’Apprenti. »

© Guy Chassagnard – Auteur de  :

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A.S.: