Mais c’est sur des sites web outre-atlantique qu’il nous faut aller pour découvrir d’anciennes cartes de voeux maçonniques de la Saint Valentin (Antique Masonic Valentines and PostCards)
Découvrez par la même occasion, l’histoire de la Saint Valentin !… Et belle fête aux amoureuses et amoureux !
L’histoire de la saint Valentin
De nos jours, beaucoup d’entre nous ont tendance à voir la saint Valentin comme une fête bassement commerciale, inventée de toutes pièces par des fleuristes en mal de bénéfices…
Mais la réalité est toute autre, comme vous pourrez le constater en lisant ces quelques lignes…
De prime abord, il est essentiel de noter que l’histoire de la saint Valentin est aussi ancienne que celle du père noël, et encore plus méconnue !
Une fois de plus, tout commence à Rome, quelques siècles avant notre ère. Chaque 15 février, les Romains fêtaient les Lupercales, en l’honneur du dieu Faunus.
Ce dernier était le descendant de Saturne (l’équivalent du Chronos grec.). Divinité protectrice des troupeaux et de leur fécondité, Faunus s’attaquait aussi aux loups, d’où son surnom de Lupercus (lupus signifiant « loup », en latin.).
Souvent représenté avec des jambes et des cornes de chèvre, cette divinité fut ainsi associé au dieu Pan de la mythologie grecque.
Le 15 février, les douze luperques, prêtres de Faunus (ils s’agissait de jeunes hommes.), se réunissaient dans la grotte du Lupercal, au pied du mont Palatin (c’est à cet endroit que Remus et Romulus, selon la légende, auraient été allaités par une louve.).
Les douze luperques, vêtus d’un simple pagne, sacrifiaient alors un bouc. Puis, le prêtre sacrificateur posait le couteau empreigné de sang sur le front des luperques, sang qui était ensuite essuyé avec un flocon de laine trempé dans le lait.
A ce moment là, les douze hommes riaient aux éclats, puis couraient dans les rues de Rome. Armés de fouets en peau de bouc, ils fouettaient alors les jeunes femmes afin de les rendre fécondes (le bouc était symbole de fécondité.).
Saint Valentin, de son vrai nom Valentin de Terni, était un moine qui vécut à Rome au cours du III° siècle après Jésus Christ (à noter qu’il était évêque selon certaines sources.).
Cet homme de foi était réputé pour marier des couples selon les rites de l’Eglise, et venait en aide aux chrétiens persécutés. L’Empereur Claude II le Gothique, ayant appris les agissements de Valentin, décida alors d’emprisonner ce dernier.
Dans sa cellule, le moine rencontra Julia, fille de son geôlier. La jeune femme, aveugle de naissance, entretint alors des relations amicales avec le captif.
Puis un jour Julia retrouva la vue, alors qu’elle s’entretenait avec Valentin.
Ce dernier fut alors immédiatement présenté devant l’Empereur (que le moine tenta, en vain, de convertir au christianisme.). Claude II, impitoyable, ordonna la mise à mort du prisonnier.
Le 14 février 269 après Jésus Christ, Valentin fut tout d’abord roué de coups par les légionnaires, puis, refusant de mourir, il fut finalement décapité[1].
Après de nombreuses années, en 494 après Jésus Christ, le pape Gélase I° décida d’interdire la fête païenne des Lupercales, fêtée le 15 février. Il préféra alors lui substituer la fête de la saint Valentin, célébrée le 14 février (date officielle du décès de Valentin.).
A noter toutefois que certains historiens considèrent que la saint Valentin ne naquit pas au cours du V° siècle après Jésus Christ, mais quelques siècles plus tard, au cours du Moyen âge…
Comme nous venons de le constater, la saint Valentin n’est donc pas une invention moderne. Les fleuristes et autres maîtres chocolatiers n’ont donc fait que profiter d’un évènement issu d’une tradition très ancienne, remontant aux premiers siècles de notre ère…