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LA ROSE MACONNIQUE – TOME 1 & 2

La rose maçonnique : Tome 1 

L’homme cultivait pour son agrément, dès le III ème millénaire, des plantes ornementales : la culture de la rose apparaît environ à l’époque minoenne en Europe et en Chine. Partant d’un arbuste sauvage, d’une sorte d’églantier, le travail patient des hommes a produit des centaines de roses toutes différentes par leur couleur ou leur parfum mais, toutes semblables par leur beauté. La rose symbolisa tout à la fois le secret, la régénération et l’initiation. C’est pourquoi elle a été choisie comme symbole des rituels maçonniques. À l’origine de toute rose se trouve un églantier. En Europe, il s’agit de rosa canina, la « rose des chiens », qui apparaît spontanément au bord de nos chemins et qui est à l’origine de la rose blanche ou rosa gallica. Or la Franc-Maçonnerie, d’abord opérative, est apparue spontanément dans les Iles britanniques. Par le travail des Frères, cette Franc-Maçonnerie est devenue lentement spéculative et s’est enrichie de rituels, d’abord rudimentaires. Ce fut l’époque de « l’églantier anglais ». Puis, de boutures en bourgeons, la Franc-Maçonnerie, devenant rosa gallica, s’est développée en bouquets de plus en plus foisonnants sur la terre de France. Ainsi est née la « Rose Écossaise » aux centaines de grades et de rituels de plus en plus chargés de symbolisme et d’ésotérisme. A partir de centaines de cahiers et de manuscrits anciens, tous antérieurs à 1810, le sens et la généalogie des rituels maçonniques sont l’objet des recherches de l’auteur. Ainsi a été constituée une sorte de bible des grades et de leurs significations qui est le point de départ, presque obligé, de toute étude d’un grade particulier du Rite Écossais Ancien et Accepté.

La rose maçonnique : Tome 2

Trop souvent, il est fait allusion aux rituels anciens sans que ceux qui en parlent les aient véritablement vus. Trop souvent, ceux qui en disposent les gardent jalousement, ou bien encore, ils dorment au fond de bibliothèques, inaccessibles à ceux qui n’ont pas le temps de les y rechercher. Claude Guérillot indique en chaque occasion où l’on peut se procurer une copie de l’original. Ce livre permettra à chacun de se faire une idée personnelle. Les Rituels anciens étudiés ici ont une riche coloration spirituelle, mais celle-ci, pareille à un arc-en-ciel ou au cou d’une colombe, varie sans cesse. Souvent chrétienne, avec parfois un zeste de calvinisme, elle intègre aussi des éléments venus de la mystique juive ou de l’ésotérisme occidental, qu’il s’agisse de l’hermétisme ou de l’Alchimie. Les hommes qui conçurent ces rituels étaient tout à la fois chrétiens et ésotéristes, religieux et tolérants, fraternels et dévoués. Ceux qui les accusent d’avoir inventé les rituels pour pouvoir monnayer les Grades ne les connaissent pas ou instruisent un autre procès, pour une cause plus actuelle. « Le parfum dont l’argile, une fois, a été imprégnée, elle le gardera toujours », disait le vieil Horace. Le parfum de la rose, telle qu’elle fut dans sa splendeur naissante, imprègne toujours l’argile maçonnique et continuera de le faire tant qu’il y aura des Maçons, avides de connaître ce que cachent nos rituels, sous des formes parfois bien modifiées. C’est pour eux que ce livre a été écrit.


A.S.: