Parmi les devoirs du maçon, il y a sa présence, fréquemment, aux réunions maçonniques, que nous appelons aussi « travaux en loge ». Ces réunions peuvent être hebdomadaires, bimensuelles ou avoir lieu à un autre moment, selon les règles spécifiques à chaque cas. À la Loja Perseverança, à Paranaguá, par exemple, des réunions régulières ont lieu une fois par semaine, avec des réunions supplémentaires occasionnelles tout au long de l’année.
Un billet du site d’info brésilien folhadolitoral.com.br – Franc-Maçonnerie et Tradition – Parmi les devoirs du maçon sa présence
Au fur et à mesure que l’initié progresse dans son apprentissage, le nombre de rencontres hebdomadaires tend également à augmenter. Il est également possible, et même encouragé, de visiter sporadiquement le travail d’autres loges, dans la même ville ou dans d’autres, toujours à la recherche d’une plus grande coexistence fraternelle.
Comme indiqué, le Temple maçonnique est « l’endroit où les maçons se réunissent périodiquement pour pratiquer les cérémonies rituelles qui leur sont permises, dans un environnement fraternel et propice à concentrer leur attention et leurs efforts pour améliorer leur caractère, leur vie spirituelle et développer leur sens des responsabilités, les faisant méditer sereinement sur la mission de l’homme dans la vie, leur rappelant sans cesse les valeurs éternelles dont la culture leur permettra de s’approcher de la vérité.
C’est donc dans ces réunions que se produit la transmission, aux initiés, des enseignements maçonniques, à travers la tradition des significations symboliques présentes dans les rituels des Loges, étant la fréquence nécessaire à l’apprentissage adéquat.
Bien que « rituels », « rituel » et « rite » soient des concepts qui provoquent dans l’imaginaire populaire la fausse impression que la franc-maçonnerie est une religion (ce que nous avons déjà démontré auparavant qu’elle ne l’est pas), en réalité ils ne représentent, pour les francs-maçons, que partie des outils qui composent la pédagogie de la franc-maçonnerie, c’est-à-dire la manière de transmettre une sagesse très ancienne entre les générations. Cela se fait à travers plusieurs « Rites », chacun avec ses particularités, plus ou moins ésotériques, et avec son propre contenu historique, mais tous avec le même objectif commun, l’amélioration de l’homme pour la meilleure construction de l’édifice social.
Par conséquent, en franc-maçonnerie, par définition, le « rite » est l’ensemble des règles d’une cérémonie dans laquelle les degrés sont communiqués ; ou l’ensemble des cérémonies de chaque système maçonnique. Ces cérémonies se déroulent également conformément à d’autres définitions du « rite », telles que « une série de procédures invariables dans l’accomplissement d’une certaine chose ; coutume, habitude », ou « ensemble de formalités qui doivent être observées pour qu’un acte soit considéré comme valable ».
Le rituel, quant à lui, est le « livre qui contient les rites établis » (…) « et la manière d’accomplir les cérémonies », c’est-à-dire « l’ensemble des actes et des pratiques propres à une cérémonie rituelle », ou « l’ensemble des rituels » des règles socialement établies qui doivent être observées dans tout acte solennel , cérémonial. » Il n’y a aucun aspect religieux impliqué dans cela.
Chaque Loge est directement liée à un seul Rite, une infinité de rites étant pratiqués dans différentes Puissances, quelle que soit leur régularité. Ainsi, toujours à titre d’exemple, dans la Loge Perseverança le Rite Écossais Ancien et Accepté (REAA) est pratiqué, avec seulement six autres pratiqués dans d’autres Loges du Pouvoir Grande Oriente do Brasil (GOB) régulier, à savoir Rito Adonhiramita, Rito Brasileiro, Rite Moderne, Rite Schröder, Rite York et Rite Écossais Rectifié – RER.