Le magazine en ligne Slate.fr a publié un article intitulé « Deux historiennes et un mathématicien ont déchiffré le code secret de la pierre philosophale«
EXTRAITS /
Il y a de ces histoires qui n’ont rien à envier au Da Vinci Code de Dan Brown. Dans le magazine Atlas Obscura, Sarah Durn nous raconte l’aventure d’un collectif d’intellectuels pour percer à jour un message codé en latin, vieux de 400 ans, contenant la formule de la vie éternelle.
Tout commence avec Megan Piorko en 2018. Aux archives de la bibliothèque nationale de Londres, la doctorante s’applique à ses recherches sur l’alchimiste et physicien Arthur Dee, elle tombe alors sur un étrange carnet co-rédigé par le scientifique et son père, célèbre pour son étude de l’alchimie, John Dee. Une page est à l’envers, les mots inscrits sont incompréhensibles. Une autre dévoile un tableau rempli de lettres. Elle vient de mettre la main sur le code d’accès à la recette de l’élixir de longue vie autrement appelé «la pierre philosophale».
Un an plus tard, au dixième congrès d’histoire de l’alchimie et de la chimie ayant lieu à Amsterdam, la doctorante discute avec Sarah Lang, elle aussi historienne. Elle lui montre des photos des pages du carnet sur son téléphone. Sarah Lang observe la page intitulée «Hermeticae Philosophiae medulla» qui contient un texte crypté de 177 mots. Si le titre en latin est clair, cela signifie «La moelle de la philosophie hermétique», le reste n’est qu’une suite de lettres sans aucun sens.
Intriguée, Lang essaie de déchiffrer le code sur sa serviette de table, elle sait que la plupart des messages codés médiévaux sont, en réalité, assez simples à percer. Mais le tableau, censé aider à savoir par quoi remplacer chaque lettre, ne peut se décoder qu’avec mot de passe et aucune des historiennes ne le trouve.
Un code italien et un mathématicien
Les deux femmes poursuivent leur enquête à l’institut d’histoire de la science de Philadelphie. Elles sont persuadées que le code doit être en latin et pensent qu’il appartient à la catégorie «Bellaso/Della Porta», autrement dit un code utilisant la substitution polyalphabétique, qui porte le nom de deux Italiens du XVIe siècle. Elles estiment également qu’Arthur Dee a écrit ce code à la même période où il prétendait avoir trouvé le secret de la pierre philosophale. Les chercheuses sont convaincues d’en tenir sa recette. Mais elles ne parviennent toujours pas à la lire.
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