“Qui aurait cru que de simples vols à la tire déboucheraient sur un complot capable de pulvériser la IIIe République ? ”
Jack Chaboud, auteur notamment de romans, d’ouvrages sur la franc-maçonnerie ainsi que de livres pour la jeunesse, nous a signalé la parution de cette Bande-Dessinée dont il partage avec nous sa note de lecture :
LA PETITE VOLEUSE DE LA TOUR EIFFEL
Jack Manini est un auteur de BD particulièrement attiré par la Belle Epoque et ses atmosphères romantiques … ou politiques. C’est donc sur fond d’intrigues amoureuses qu’il avait animé une bande de personnages attendrissants ou odieux dans « La fille de l’exposition universelle ». Il en retrouve les héritiers, aux côtés d’une « Petite voleuse de la tour Eiffel », plongés dans une sombre affaire d’Etat.
Cette excellente narration graphique sert les tribulations d’une jolie fille qu’elle conduit dans les bras d’un jeune policier républicain, avant de les entraîner à affronter quelques militaires, un député et un journaliste monarchistes. Tous sont en quête d’une sacoche aux armes maçonniques contenant ces fameuses fiches des officiers antirépublicains, établies à la demande du ministère de la guerre, le général André. Ce fervent laïc et profane avait eu l’imprudence de recourir au GODF pour s’assurer de la collation des fiches. On connaît la suite : heureusement la République survécut, et la belle Juliette aura la plus belle des surprises grâce aux enquêtes de son amoureux.
Jack Chaboud
Paris, 1904. Une pickpocket experte en déguisements sévit sur le parvis de la tour Eiffel. Elle vole une sacoche au symbole des francs-maçons et un portefeuille contenant une lettre qui annonce un suicide. Touchée par tant de détresse, la petite voleuse décide de sauver ce Jules dont elle ignore qu’il est policier et déjà à ses trousses. Il la traque, elle le cherche… Quant à la sacoche, un abbé et un député royalistes sont prêts à tout pour récupérer les fiches explosives qu’elle contient ! Et pour cause, elles peuvent déclencher le plus grand scandale d’état que la république n’a jamais connu…