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LA MARCHE DE L’APPRENTI FRANC-MAÇON


Lors de la marche, dans l’interprétation mystique et ésotérique de la franc-maçonnerie, l’apprenti maçon du Rite Écossais Ancien et Accepté ne doit pas lever le pied du sol, mais le trainer. Au sein de la liturgie maçonnique, la marche à un sens ésotérique, lié à une sorte de champ de force de la pensée, généré par les frères réunis en Loge ; ils l’appellent Égrégore. Personnellement, je n’ai Nunca ressenti la manifestation de cette énergie hypothétique, peut-être parce que je n’ai pas encore atteint les bons niveaux sur l’échelle de Jacob, ou je ne l’atteindrai Nunca car j’ai un esprit à la prédominance cartésienne.Les mystiques et ésotéristes de l’art de la franc-maçonnerie disent qu’il s’agit d’un champ de force qui part de l’est, a un pôle dans la colonne de la sagesse, en la personne du vénérable maître et il se termine par la personne du gardien du temple ; ceci étant la raison pour laquelle le garde du temple ne peut Nunca quitter son poste, ni le temple.

L’apprenti Maçon est connecté aux choses matérielles, il construit son être matériel, connecté à la Terre. C’est ce que signifie le carré au-dessus de la boussole. L’apprenti maçon est connecté aux choses matérielles et plus tard, lorsqu’il gravite d’autres degrés, il commence à décoller les pieds du sol.

Certains frères jouent avec la marche de l’apprenti maçon, l’appelant la démarche « manquinho », précisément à cause de cette caractéristique du pied gauche qui est traîné vers l’avant, puis du talon droit qui frappe carrément le talon gauche.

En un rien de temps, aucune des paumes des pieds, à droite comme à gauche, ne décolleté du sol. Il y en a qui veulent expliquer ce battement de pieds comme lié au fait que l’apprenti maçon n’est pas encore symboliquement habitué à toute la lumière, alors il tâtonne.

D’après tout ce que vous lisez à ce sujet, le fait de trainer des pieds est uniquement lié au fait que l’apprenti maçon est relié au sol, à la Terre, l’un des quatre éléments, car il n’a pas encore gravi les échelons versa spiritualisation. Ceci est symbolique, mais vise à transmettre une sensibilité aux questions de spiritualité.

Les gens comme moi peuvent dire, au début, que c’est idiot, mais nous savons que le rituel maçonnique porte des messages dans ses symboles dont peut-être un jour l’initiation découvrira le sens. Par conséquent, si le symbole change, le message change, il est donc important d’effectuer les rituels avec rigueur, sinon ce n’est vraiment rien de plus qu’une attitude feinte et non un symbole ésotérique. Et nous savons que nous sommes en franc-maçonnerie pour nous influencer les uns les autres. Les quatre lignes de pensée fondamentales de la franc-maçonnerie doivent fusionner en une seule pour préparer l’homme à son cheminement dans la société, où il fera son travail.

Un exemple : on sait que l’épée du gardien du temple est une arme de mêlée (qui ne coupe physiquement rien), mais en plus d’être un symbole d’honneur et de puissance, c’est ce qui fait fuir les mauvaises influences du monde extérieur vers l’Égrégora ; Et si l’épée était remplacée par un fusil AR-15 ? Ce dernier est aussi une arme d’attaque, cependant, quel message peut-il véhiculer ? Le message est-il le même que l’épée ? La mitrailleuse véhicule-t-elle le message d’être une arme d’honneur ? Ou une destruction massive ? C’est une raison de conserver les symboles exactement tels qu’ils ont été conçus par les premiers francs-maçons avec le risque de perdre le message original.Il en est même du mouvement entraînant des pieds lors de la démarche de l’apprenti. Est-ce une de ces inventions qui polluent la Franc-Maçonnerie Symbolique, dite par Albert Pike ?

Il n’est pas encore possible de dire, d’ailleurs, dans la franc-maçonnerie tout semble avoir une raison d’être jusqu’à preuve du contraire ; c’est comme ça que ça marche. La marche de l’apprenti maçon est liée aux trois colonnes du temple : sagesse, force et beauté. Sagesse parce que la tête se détache comme si elle était sur une étagère lorsque vous placez votre main bien en face de la gorge ; Beauté parce que la posture et la démarche doivent être faites avec grâce, énergie, élégance ; Force parce qu’elles doivent être faites avec énergie, fierté et dénotant la force morale.

De plus, le placement de la démarche de l’apprenti est le plus emblématique de trois passages : la naissance, la vie et la mort. Lorsqu’il est bien fait, il représente le discernement, la rectitude et la décision. Lorsque la marche est tordue et lâche, elle représente : l’incompétence, la farce, l’hésitation.

Les trois formés par la main, les bras et les pieds signifiants : ils peuvent me trancher la gorge car je ne dirai pas de secrets ; les bras et l’avant-bras au carré significatif la force à la disposition de l’Ordre ; l’équerrage des pieds signifie que le chemin du franc-maçon doit toujours être guidé par la rectitude de l’angle droit. Il y a trois cases car trois c’est l’âge de l’apprenti maçon.

Au-delà de toute spéculation ou considération, il est important de rappeler qu’il existe deux manières d’accomplir une tâche : la faire bien ou mal : cela implique que, à la fois pour bien la faire et pour la mal faire, il faut presque la même quantité de temps et perte si presque la même caractéristique ; alors fais le bien ! De plus, en tant qu’étudiant en art royal, il est important de tout bien faire, de gravir l’échelle de Jacob avec galanterie et de progresser spirituellement vers l’honneur et la gloire du Grand Architecte de l’Univers.

Charles Evaldo B

A.S.:

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  • Permettez-moi de préciser que c'est le signe et non la mise à l'ordre qui rappelle les châtiments encourus en cas de dévoilement des secrets (la gorge tranchée au 1er degré). .
    La Confession d’un Maçon de 1727 (extrait d’un journal écossais The Scots Magazine) rapporte ces propos de rituel «Comme je répondrai devant Dieu au grand jour, et devant cette compagnie, je garderai et cacherai, ou ne divulguerai ni ne ferai connaître les secrets du mot du Maçon, sous peine d’avoir la langue arrachée de sous mes mâchoires, et mon cœur arraché de sous mon aisselle gauche, et mon corps enseveli sous la limite des marrées hautes, là où la mer descend et monte deux fois en vingt-quatre heures. »
    Dans les Instructions des Fendeurs à l’usage du Grand Chantier de France séant à Paris de 1786 du Rite Forestier, on trouve curieusement deux types d’obligations très connotées, une pour les hommes (si je manque à mon obligation, je consens d’avoir la tête séparée du tronc, par toutes les haches du Chantier, & d’être exposé dans le fond d’une forêt, pour y être dévoré par les bêtes féroces) et une pour les femmes (si je manque à ma promesse, je consens d’être trempée, battue, tordue comme un paquet de linge sale ; ensuite précipitée au fond du baquet de la bonne & bienveillante cousine Cateau (sic) ; ensuite d’être exposée, pendant quarante jours, dans les forêts les plus profondes, pour ne vivre que de glands, comme une truie, & d’être dévorée par les bêtes féroces) !