Catherine Lyautey: «La franc-maçonnerie féminine n’est pas connue» est un article paru dans Le Figaro du 02 juillet 2021
ENTRETIEN – Nouvellement élue à la tête de la Grande Loge féminine de France, elle souligne le danger pour la démocratie de fractionner la société en diverses communautés.
Les femmes franc-maçonnes sortent de leur silence. Pour la première fois depuis la création de la Grande Loge féminine de France (GLFF), en 1952, sa grande maîtresse prend la parole dans un quotidien national. Catherine Lyautey, 65 ans, a été élue le 29 mai à la tête de la première obédience féminine mondiale, forte de 14.000 membres réparties dans 450 loges en France métropolitaine et ultramarine, mais aussi en Afrique, en Europe de l’Est, au Moyen-Orient et au Maghreb. Rencontre avec une femme engagée et tout en nuances.
LE FIGARO. – Qui êtes-vous Catherine Lyautey?
Catherine LYAUTEY. – Professionnellement, j’ai d’abord été cadre commercial en bijouterie-joaillerie durant près de vingt ans. Mais, après deux braquages et une prise d’otage, je me suis dit qu’il fallait changer de direction. Je suis alors devenue assistante dans un cabinet ministériel. Puis j’ai passé les vingt dernières années au sein du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
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